*_&&___Oxana\'s Here.

Un complexe de supériorité ? Non mais qu’est ce qu’il fallait pas entendre ! La mère d’Oxana lui avait annoncé aujourd’hui, sans même tâter le terrain à l’avance, qu’elle lui avait prit rendez vous chez un psychiatre parce que selon elle, elle souffrait d’un complexe de supériorité. Ce n’était pas un complexe, elle était supérieure ! Il n’y avait qu’à bien la regardée. Abasourdie, la jeune femme avait tenté de se défendre à coups de regards méprisants et autres insultes bien senties murmurées dans sa barbe. Finalement, après plusieurs heures de négociation avortées, la jeune femme s’était rendue à l’évidence, elle était contrainte d’y aller. Ses dents pinçant sa lèvre inférieure, la jeune femme était assise dans une salle d’attente, assise sur un siège trop haut pour elle, lui permettant de battre des pieds comme une môme capricieuse. Elle n’arrivait pas à croire que même a 22 ans, sa mère se permettait encore de faire des choix à sa place. Elle souffla sur une mèche de cheveux qui se perdait devant ses yeux, et entendit enfin une porte s’ouvrir. Un homme qui semblait passablement lourdingue sortit de la salle de consultation, les yeux embués de larmes, et il tenait un kleenex sous son nez tout rouge. Elle se disait : mon Dieu, quel cliché, une personne qui se vide totalement l’esprit, tellement qu’elle en fait ressortir de vieux démons autrefois cachés, et tout ça en présence d’un psychologue. Non, fallait pas déconner, elle, n’était pas là pour ça. Elle devait simplement raconter sa vie, et se faire analysée. Et puis… parler d’elle-même, ça la connaissait, ça n’allait pas être si douloureux. Elle tenta de poser l’un de ses pieds par terre, puis l’autre, et un pan de ce qui semblait être une blouse blanche fit comme un voile face à elle alors qu’elle tentait de descendre dignement. Alors qu’elle s’attendait à avoir en face d’elle une vieille horreur suprême, ce fut avec délectation qu’elle remarqua qu’il s’agissait en fait d’un beau jeune homme. Le seul problème qu’il instaurait, était qu’elle allait avoir du mal à parler d’elle de façon négative. Toute souriante, elle le suivit dans son bureau, et s’assit là ou il le lui indiquait…

« Bonjour mademoiselle euh… Nicolaevitch c’est ça ? »
« Oui, exactement. Vous pouvez m’appeler Oxana. »
« Parfait, et bien, commençons si vous le voulez bien. »

La jeune femme se dandina légèrement sur sa chaise qui cette fois, et bien heureusement, était à bonne hauteur. Elle arborait son air le plus charmeur, pourtant elle savait bien qu’elle n’était pas là pour ça. Le psychologue notait quelques phrases qu’elle ne parvint pas à déchiffrer, puis releva vers elle son visage aux traits fin comportant deux magnifiques yeux noisette.

« Parlez moi de vous. Commençons par votre famille. »

« Et bien, mes parents sont très strictes, et très portés sur les valeurs familiale qu’ils m’ont d’ailleurs inculquées. Je suis l’aînée de trois enfants, j’ai une petite sœur, et un petit frère. »

« Et comment sont vos relations avec eux ? »

« Je dirais que nous faisons notre possible pour que tout ce passe pour le mieux. Je veux dire, en apparence. Parce que vous savez, dans des familles comme la nôtre, on a très peur du scandale… On ne peut pas se permettre de ruiner une réputation acquise depuis des générations. Donc, devant les gens…nous sommes très liés. Mais, entre nous, c’est carrément la Guerre ouverte. »

Après un imperceptible hochement de tête, l’homme repris.

« Parlez moi de votre enfance. Est-ce des choses que je devrais savoir vous sont arrivée ? »

« Non. Vraiment, mon enfance a était tout simplement parfaite. Comme vous vous en doutez j’ai toujours été gâtée. Tout ce que je voulais, je l’obtenais. Et encore aujourd’hui cela ce passe comme ça. Si je voulais un poney, j’en recevais un, si je voulais des bijoux, il en était de même… »

« Et à l’adolescence ? »

« C’était plus compliqué. J’avais mes périodes rebelle, mais aucun incident dans ma famille n’est survenu. Je suis née en Russie, et j’y ai vécu jusqu’à mes 18 ans, puis à cet âge là, je suis venue vivre à Londres. Vous avez du le remarquer, cet accent bizarre. Déjà pendant ma jeunesse j’aimais que l’on s’occupe de moi et que l’on se plie à mes quatre volontés. Je ne supporte pas que l’on me dise non. De toute façon, dès que je veux quelque chose, je l’obtiens. Mes parents ont divorcé, juste avant que je ne m’installe à Londres avec mon père. Mais je n’ai pas souffert de ça, puisque c’était le plus riche des deux. »

« Pouvez vous me dire pourquoi vous gigotez comme ça ? »

Jusque là, elle ne l’avait pas remarqué, mais c’était vrai. Elle se trémoussait sans arrêt sur son siège, et faisait de grands gestes avec les mains tout en parlant.

« Je pense que c’est parce que je suis impatiente. Impatiente de m’en aller d’ici parce que, sincèrement, je n’y ai pas ma place. Je ne souffre de rien du tout, je ne suis pas anorexique, je suis grande, je suis mince, je suis belle, je n’ai aucun complexe. »

Sauf celui d’être narcissique, apparemment. Se prit-elle à penser. Mais elle ne l’était pas réellement, ce n’était qu’une facette d’elle, à toujours se dire jolie, mais c’était seulement à force de se l’entendre dire. Elle ne faisait ça que pour rire.

« Je sais que j’ai l’air bête… Mais je ne le suis pas vous savez. »

« Je n’en doute pas une seconde. »

« Je suis même… intelligente ! Oui, je pourrais faire plein de chose, si je n’étais pas aussi flemmarde. En fait, je préfère que tout m’arrive cru et mâché dans la bouche. Je suis une petite princesse… »

Un petit rire franchit le seuil des lèvres du jeune homme. Et Oxana ne le manqua pas.

« Vous voyez, je suis même drôle. Sérieusement, je suis une fille bien. Je ne sais pas pourquoi ma mère a décidé de m’emmener vous voir. Vous m’avez l’air très compétent mais… je n’ai rien de spécial à vous dire… »

« Avez-vous une couleur préféré, Oxana ? »

« Rose, évidemment. Rien n’est plus beau que le rose. »

Prenant un air rêveur, elle attendait la prochaine question tout en scrutant l’horizon par la fenêtre. En avait-elle encore pour longtemps ?

« Quels seraient selon vous vos principale qualités ? »

« Je suis ouverte d’esprit, premièrement. Et… je suis souriante, peut-être même attachante quelque part. Je ne vais pas par quatre chemin pour dire les choses, et je ne sens jamais mauvais. Plus sérieusement, je pense être nécessairement intelligente, et en plus, je ne suis pas rancunière. Du moins, je n’oublie jamais rien, mais je sais passer l’éponge. »

« Et vos défauts, toujours selon vous ? »

« Selon moi je n’en ai pas. Je plaisante, en fait, je suis extrêmement capricieuse, et je veux toujours obtenir mes moindres demandes dans les plus brefs délais. Comme vous l’avez remarqué, j’ai la bougeotte, et … Je suis superficielle et exigeante. On m’a toujours dit que j’étais superficielle en croyant me blessée, mais je le sais très bien. Parce que si je n’en avais pas conscience, je crois que je ne me permettrais pas de l’être. »

Visiblement interloqué, le psychologue nota quelques mots sur son carnet. Elle était curieuse de savoir s’il notait qu’elle était folle à liée, ou si au contraire, il notait son numéro de téléphone pour pouvoir le lui donner à la fin de l’entretient. Elle regarda l’heure sur la montre à son bras en voyant que l’homme faisait de même. C’était passé très vite finalement, et elle se sentait peut-être même un peu plus légère !
Un petit sourire ce fit sur leurs deux visages alors qu’ils se levaient tranquillement. Elle lui serra la main, tentant de faire passer dans son regard ses sentiments les plus distingués. Alors qu’elle tournait les talons, la voix du jeune homme se fit une dernière fois entendre.

« Oh, j’oubliais, avez-vous des secrets que vous ne pouvez dire à personne et dont vous aimeriez parler ? »

« Ah… Oui, en effet. Je couche avec un garçon qui s’appelle Vitaly à chaque fois que je vois. C’est maladif entre nous, parfois j’en dors pas la nuit tellement j’en ai envie. Pourtant c’est tellement pas le genre de mec que je côtoie d’ordinaire, et le pire dans tout ça, c’est qu’il porte le même nom de famille que moi, dingue non ? »

Comme toujours, elle gardait le bouquet final pour la fin, logique. Si tout à l’heure il n’avait pas marqué qu’elle était folle, il avait maintenant tout le loisir de le faire. Après un petit clignement de paupière exagéré, elle sortit de la pièce, et émit un petit ricanement sincère, et sortit dans le vent glacial, plaçant son écharpe brune autour de son cou.

En plus.

Où avez-vous découvert ce forum ? Partenariat
Célébrité sur votre avatar : Sophia Bush
Vous considérez-vous comme un(e) bon(ne) rpgiste ? Hum, bof ^^
Combien de fois par semaine vous est-il possible de venir sur le forum ? 5 fois, environ.
Suggestions constructives pour le forum? //
Code :
Spoiler:

Bienvenue (a)
Très jolie avatar Smile

Ouailcome ! =)

Hum ... Bienvenue ^^

La malédiction de.. la fiche maudite. Courage, et bonne chance. :pouuce:

Bienvenue & bon courage pour ta fiche!

mdr oui là c'était vraiment la fiche maudite ! Merci à tous, je crois avoir terminé ^^

Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu d'entretien aussi bien écrit. Tu es validée ma chère Oxana, Venus in Furs, ta seconde maison.

Quoi qu'il en soit, avant de débuter tout RP, tu as quelques trucs à faire :
- Téléphone
- Boite de réception
- Demandes de logement (et d'emploi)
- Les missions, si ça t'intéresse

Ceci mis à part, les demandes de RPs se font ici et dès que tu as du temps, tu peux faire ton carnet
- si tu veux t'y retrouver dans tes relations et compagnie. Et pour les relations avec d'autres membres, rendez-vous dans la partie Gestion du personnage.

Bon jeu !

Désolé du double-post, mais le compte "Oxana Nicolaevitch" (sans point) est un essai raté ou bien il n'est pas à toi ?

Si, si, c'est moi. Mais j'avais pas recu le mail de confirmation, tu peux supprimé le compte xD