Breaking Dawn
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Breaking Dawn

Vous sentez vous surveillés, chers agneaux ? Ne sombrez pas dans une crise de paranoïa, par pitié, ce serait gâcher notre jeu. N'ayez crainte, nous ferons attention à tout ce qui tombera dans nos innocentes oreilles... Ou pas.
 
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Harlow Mac Leold

Harlow Mac Leold


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MessageSujet: It's like Abbey Road Under my New-York-Cab Yellow Umbrella ‹ Ouvert ›   It's like Abbey Road Under my New-York-Cab Yellow Umbrella ‹ Ouvert › EmptyVen 10 Oct - 1:38

Harlow avait envie de chanter Here Comes the Sun. Pourtant, malgré sa folle envie de sauter sur la chaussée striée de jaune et de chanter à tue-tête ce bijou de la musique, elle ne le pouvait pas. C'était quoi l'idée de pleuvoir, hum ? Une main flanquée sur la joue, une moue d'enfant ennuyée collée au visage, sa bouille de peste fichée dans la fenêtre sur laquelle ruisselait une pluie totalement importune, Harlow Mac Leold soupirait de façon exagérée. Son index érigé dans les airs, elle le colla à la paroi de vitre et suivit le chemin d'une goutte de pluie, prenant naissance sur les carreaux pour aller mourir dans son bac à fleurs. Pas la peine de mentionner que ses fleurs étaient toutes fanées et qu'elles trônaient faiblement comme un Napoléon empoisonné dans son costume d'apparat. C'était sa mère qui lui avait offert ces choses ridicules, histoire d'égayer l'appartement bordélique de la jeune et indépendante Harlow. En voyant le visage horrifié de sa fille, la matrice ambulante avait déposé le bac à horreur sur le rebords de la fenêtre avec un sourire suffisant tout en râlant sur le capharnaüm infernal qui l'empêchait de se rendre à destination. Si elle avait pu se faire étouffer par toutes ses fringues qui jonchaient le sol, Harlow se serait volontiers convertie à une religion.

Bon, elle en avait marre. Elle leva ses fesses de sa chaise, se fraya un chemin à travers son bordel jusqu'à la porte de sa chambre et sortit en claquant la porte. Harlow aimait claquer la porte : cela créait un bruit agréable, le bruit d'une hâte croissante ou d'une frustration tout aussi croissante. En plus, elle souhaitait éperdument que le panneau de bois saute de ses gonds pour pouvoir la peindre de rouge. Bon, cela traduisait seulement sa paresse naturelle et elle faisait confiance au hasard pour se donner une motivation extrinsèque. C'était ridicule, mais c'était Harlow. Cependant, elle avait beau faire le bruit qu'elle voulait, il n'y avait personne à la maison. Elle se retrouva face à une cuisine commune vide où s'entassaient des cadavres de bouteilles et des chaussures féminines. Harlow soupira et haussa les épaules. Il fallait qu'elle trouve ses chaussures. Les chaussures de la jeune anglaise étaient tout de même simples à reconnaître : elles étaient griffées et teintes de couleurs criardes ou d'imprimés fauves. Qu'est-ce qui serait approprié pour une journée de pluie ? Ses bottes léopard rouges, bien entendu !

C'est donc vêtue de ses bottes de catin rouges, de ses skinnies noirs et de son manteau d'un jaune moutarde qu'elle se retrouva dans la rue, sous une pluie torrentielle. Oui, elle avait l'air d'une pétasse-Prada emo de troisième génération, mais elle s'en foutait. Harlow avait cette manie de vouloir choquer tout le monde, de se donner des airs de marginale, de s'habiller de façon extravagante et excentrique. Elle était surtout satisfaite de son style vestimentaire : elle alliait parfaitement les vêtements de friperie et les vêtements griffés. Elle avait la satisfaction de fausser les statistiques, de détruire la sacro-sainte image de la fashionista parfaite, de faire jurer sa mère et elle en était fière. Le vent s'était levé et ses cheveux se débattaient dans l'air comme des ficelles de réglisse noire et la pluie s'engouffrait dans le moindre orifice visible. Harlow ouvrit son parapluie : d'une jaune aussi criard que son manteau et se glissa dans les rues de Londres. Bon, ce n'était pas comme si elle n'avait jamais mis les pieds dans la capitale de la mauvaise température : Harlow était une vraie anglaise, rongée jusqu'à la moelle par les biscuits au beurre et l'Earl Grey.

Ses pas la menèrent jusqu'à un cimetière, un peu en retrait de toute l'agitation urbaine, de cette jungle de macadam européenne. Les tombes étaient patinées par le temps et les inscriptions étaient presque toutes effacées par l'érosion. Et Dieu savait combien l'érosion était quelque chose de fréquent avec toute cette pluie ! Une balade dans le cimetière, pourquoi pas ? Harlow eut un sourire qui dévoila ses dents blanches comme les tombes et elle passa la petite grille de fer forgé pour se retrouver sur une pelouse d'un vert éclatant. Elle laissa ses doigts pianoter sur la tête des pierres tombale de granite et de marbre et se plut à s'inventer un jeu dans lequel elle devait deviner l'année de mort de Anne Hawkins et de John Ammersmith avant de deviner si Janet Fraser et Arthur Fraser avaient été mariés. Puis, ennuyée, elle se servit d'une tombe comme siège et soupira en regardant la pluie rouler sur son parapluie.

« Here comes the sun...

Here comes the sun, and I say it's all right... »
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Roxanne Mac Leold

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MessageSujet: a   It's like Abbey Road Under my New-York-Cab Yellow Umbrella ‹ Ouvert › EmptyDim 19 Oct - 18:23

Well well... Que faire aujourd'hui ? Il pleuvait comme ce n'était pas permis et l'inspiration n'était pas au rendez-vous pour Roxanne. Après avoir passé une bonne heure à chercher désespérément une cigarette dans sa chambre sans en trouver, Roxanne sortit.

One more time, elle marchait dans les rues de Londres. Une main tenait un grand parapluie rouge rayé. L'autre enfoncée au fond de la poche de son trench beige Un petit sac Longchamp rouge vermillon sur l'épaule droite. Premier bureau de tabac en vue, elle approche et tombe sur une pancarte qu'elle détestait "Closed".
Enervée elle traversa à vive allure la rue et trouva enfant où acheter son paquet de cigarette.
Aussitôt le paquet fut ouvert et une cigarette prête à être allumée. Voilà que c'était maintenant le briquet qui jouait à cache-cache. Persuadée d'en avoir toujours plusieurs sur elle, Roxy finit par en trouver un dans le fond de son sac remplit de bien beaucoup de choses, toutes aussi utiles qu'inutiles. Elle se pressa d'allumer l'objet tant convoité de son désir frustré.
Première bouffée, premiers plaisirs.

La petite Roxanne n'était en rien ce qu'elle montrait. Légèrement maquillée, bien vêtue sans un seul faux pli et un sourire souvent présent. Mais elle était tout autre. Qui ne sait pas qu'il faut se méfier des apparences ? Sous ses airs d'enfant sage, la dite "Roxy" est une vraie folle furieuse qui cache bien son jeu. La faute à son frère et sa tournée ? Ou peut être son passé en général ?Allez savoir. En tous cas la jeune femme faisait aujourd'hui ce qu'il lui plaisait et quand ça lui plaisait. Elle voulait s'amuser ! Sex, drug and Rock'n'Roll !!

Elle marcha d'un pas rapide le long d'une rue, puis d'une autre et encore une. La musique dans ses oreilles, qu'avait elle à faire maintenant ? Alors que cette question se posait, Roxanne marcha dans une flaque d'eau. ce fut environ cinq pas plus loin qu'elle sentit le côté désagréable de cette action. Il faut dire qu'elle était sorti en quatrième vitesse de chez elle et n'avait donc pas spécialement fait attention... Quoi que si finalement, les bottines rouges qu'elle portait s'accordaient particulièrement bien son sac et son parapluie. Elle était géniale !

Elle observa longuement une affiche de concert. Intéressant ce groupe... Quand donc se produisent-ils ?... La semaine dernière ?? C'est encore un peu plus remontée que Roxanne traversa un parc avant d'arriver dans un cimetière. Rien ne correspondait mieux à son humeur qu'un cimetière. Elle serait seule et pourrait se calmer sans être dérangée. Elle éteignit son I-pod et se lança à travers les tombes. Elle lisait les différents noms qu'elle voyait inscrit sur les tombes, et imaginait leur mort. Combien étaient morts d'overdose réellement ?

Elle allait bientôt faire demi-tour quand elle entendit quelqu'un chanter. Une fan de musique ? Allons voir ça !! Et c'est en quelques pas que Roxanne trouva la source de cette chanson. Une jeune fille... brune avec un grand parapluie jaune.

"Fan des Beatles ?"

Roxanne écrasa son mégot de cigarette sur le sol et s'assit aux côtés de la jeune fille.
Roxy ne connaissait personne ici. Il était peut-être temps de changer ça.
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Harlow Mac Leold

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MessageSujet: Re: It's like Abbey Road Under my New-York-Cab Yellow Umbrella ‹ Ouvert ›   It's like Abbey Road Under my New-York-Cab Yellow Umbrella ‹ Ouvert › EmptyMar 28 Oct - 20:25

Dans un stoïcisme presque dérangeant, Harlow avait fixé la nouvelle arrivante se glisser près d'elle et lui sortir une question qu'elle interpréta comme étant une question purement rhétorique. Fan des Beatles ? C'était quoi cette question ? C'était comme demander à quelqu'un pourquoi il était sur cette terre. Dans l'esprit de Harlow Mac Leold, ceux qui n'aimaient pas les Beatles méritaient la mort, simplement. Elle se contenta donc de gratter la surface granuleuse de la tombe sur laquelle elle était assise en se fichant éperduement de ce que pouvaient penser les cadavres empilés sous ses pieds. À vrai dire, cette perspective de macchabées pensant la rendait totalement gaga... Sans porter attention aux formalités d'usage, comme la présentation de soi, les banalités fades et sans envergure que se sortaient les êtres civilisés, la jolie Harlow se contenta d'afficher un sourire mauvais en demandant à sa nouvelle compatriote d'une voix aux intonations ironiques :

« Tu sais que dans la plupart des sociétés actuelles il est blasphématoire de s'assoir sur un monument funéraire ? »

Elle marqua une pause pendant laquelle elle se voyait pourchassée par une bonne soeur scandant des Pater et des Ave en lui criant de sauver son âme... Tiens, elle avait déjà entendu ça quelque part...

« Moi, je trouve amusant de m'asseoir sur la tête des morts. C'est une perspective qui m'enchante, celle de sentir tous ses cadavres, ces rebus d'humanité se coucher sous la semelle de mes bottes Prada. »

Elle jugea que le temps était venu de pousser l'audace jusqu'à griller une cigarette. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit avec délectation, tirant sur le bâton blanc pour y recueillir le réconfort. Comme c'était pathétique. Peu importe, pour Harlow le terme pathétique était fréquent et ne signifiait pas nécessairement quelque chose de péjoratif. Elle proposa une cigarette à son interlocutrice. Bon, malgré le fait que Harlow rejettait ce que l'on nommait «faire preuve de civisme», elle se disait qu'elle aurait au moins la satisfaction de condamner quelqu'un d'autre qu'elle à la tombe précoce. Je vous le dis, Harlow ne fait jamais rien pour rien et quand elle fait preuve d'altruisme, si on peut appeller ça ainsi, c'est pour que quelqu'un d'autre coule avec elle.

« Alors, dis moi, ma jolie, où est-ce qu'on pourrait trouver de quoi oublier la pluie, si tu vois ce que je veux dire ? »

Harlow avait envie de se faire exploser jusqu'aux étoiles. Bon, c'était une habitude chez elle, pas de quoi s'en formaliser. À vrai dire, cela faisait deux jours qu'elle n'avait pas mis les pieds dans un bar, qu'elle n'avait pas renouvellé sa commande de vodka et qu'elle se vautrait comme une lionne famélique sur la première goutte d'alcool venue. Quoi ? C'était pas sa faute, elle avait été envoyée en désintox pour règler un faux problème et elle s'était dit que cette fois, elle allait donner matière à sa mère de la replacer en centre. Sourire fendu jusqu'aux oreilles, elle jeta sa cigarette à l'embout imprègné de rouge à lèvres carmin au sol. Et un blasphème de plus ! Au Diable l'âme de ces pauvres défunts, Harlow, elle, avait son chemin tout tracé et sa place réservée dans la barque qui la traînerait sur le Styx.

« Au fait, je m'appelle Harlow. »

Nouveau sourire. Pas très convainquant. Après tout, elle n'était là pour faire plaisir à personne, elle s'était aventurée dans ce cimetière pour fuir le bac à horreurs que lui avait offert sa mère et pour fuir cette horripilante pile de chaussures qui jonchaient le sol de la cuisine. Et puis ces affreux cadavres de bouteille, voilà enfin quelque chose qui méritait un rituel sépulcral... À présent, la jeune fille qui s'était laissée entraîner par le chant de la sirène n'aurait qu'à périr dans la dépravation avec elle. Harlow ferait une nouvelle victime... L'Holocauste n'épargnait personne.
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MessageSujet: Re: It's like Abbey Road Under my New-York-Cab Yellow Umbrella ‹ Ouvert ›   It's like Abbey Road Under my New-York-Cab Yellow Umbrella ‹ Ouvert › EmptyMar 28 Oct - 21:17

Pas de réponse ou plutôt une évidente. Un silence d'à peine quelques secondes et la brune reprit la parole pour lui rappeler les bonnes manières si l'on peut dire. Roxy la regarda avec un sourire amusé avant de répondre avec un sérieux formidable.

- Personne n'aime venir vérifier que quelqu'un vient s'asseoir sur ces chers défunts des gens de Londres.

Elle observa les tombes autour d'elle, l'une d'elle était tachée d'excrément de pigeons et Roxy sourit davantage.


- Et dans ce cas les pigeons seraient les rois du blasphème... Sans compter tout ceux qui laissent pourrir des fleurs qu'ils ont posés l'année dernière en voyant ainsi leur conscience satisfaite d'un 'devoir accompli'... Ces ancêtres ne sont plus à quelques paires de fesses près.

Après l'explication de la brune concernant son propre point de vue, elle lui proposa une cigarette. Le mégot de celle que Roxy venait de finir venait à peine se s'éteindre mais à quoi bon résister. Mourir pour mourir, elle voulait se délecter de ses envies. Elle accepta donc et tira aussitôt sur cette cigarette. Quel plaisir ! Les panaches de fumées blanches s'échappaient maintenant de leurs bouches et l'on pourrait croire à un spectacle.

Prochaine question ma foi beaucoup plus intéressante. Et si elles allaient s'amuser ? Roxy avait de l'argent en poche, un peu (beaucoup ?) d'alcool et pourquoi pas quelques 'médicaments' qui pourraient les aider à oublier ce temps exécrable ?
Tic tac. Le temps passait et Roxy s'imaginait déjà faire la fête comme une petite folle. Mais la question était de savoir où trouver tout ça en ce jour ? Quelle bonne question. Roxy venait d'arriver et à vrai dire elle ne savait pas encore où se procurer ces produits.


- Je ne suis ici que depuis peu. Mais je suppose que ça doit pas être si difficile que ça à trouver non ?

Elle sourit encore une fois. Non pas un sourire hypocrite. Un vrai sourire. Elle avait hâte de se défoncer un peu, parce que la dernière fois remontait à bien trop loin.

Elle se leva soudain, jeta le second mégot de cigarette à côté du premier et se tourna vers la brune.


- Harlow donc. Moi c'est Roxy. Allons nous amuser un peu !
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