[ . Alexei Nicolaevitch . ] T *

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02 : that's the story of your life.


Une anecdote de l'enfance de votre personnage :
Ce ne fut pas une enfance malheureuse, le jeune homme l’avoue sans complexe. Plutôt, le début de son commencement. Oh, comme tout le monde me diriez-vous, mais Alexei n’est pas tout le monde, loin de là. Ce n’était pas un môme capricieux, il était même très calme, trop calme peut-être. Tellement, qu’il en devenait peu à peu indifférent à tout ce qui se passait autour de lui, croyant même que les gens ne le voyaient plus, que peut-être, il était invisible... Souvent il s’asseyait devant la télévision, s’enfonçant doucement entre les coussins moelleux du canapé familial, et fermait les yeux tout en faignant d’être aspiré dans le dessin animé qui se déroulait en face de lui. Ses parents se fâchaient, s’hurlaient dessus. Et le jeune homme disait : « chut... chut... ». Même s’il ne regardait pas. Seulement, les deux adultes ne semblait pas entendre, et son frère, âgé du même nombre d’année que lui, jouait tranquillement aux petites voitures par terre, aux anges, imitant des bruits de moteurs d’une façon plutôt singulière. Ce jour là, les paupières d’Alex s’étaient ouvertes lentement, et une idée, idiote certes, mais enfantine donc pardonnable, lui traversa l’esprit. Si personne ne l’entendait, si personne ne le voyait, alors il n’existait pas. Il pouvait... voler. Comme les oiseaux, dehors. Dans le ciel. Tout près des nuages. Ses pas le menèrent vers la grande fenêtre ouverte en ce jour pourtant frais d’automne. Avec ses petites jambes dont les os étaient encore en pleine croissance, il se hissa sur le rebord de la fenêtre, soufflant sans même que personne ne prête attention à ce que ce petit bout d’être humain était en train de faire. Une bêtise, en somme, mais elle n’était pas voulue. Elle était seulement, crue, et désirée. Ses bras serviraient d’ailes, et il replierait ses jambes sous lui pour ne pas qu’elle le gêne. Il battrait des mains et écarterait ses doigts le plus possible pour que le vent l’emporte au loin. S’appuyant légèrement sur le mur, le petit Alex était enfin debout, contemplant l’horizon. Il voyait la cime des arbres, et c’était beau. Il voyait loin, plus loin qu’il n’avait encore jamais vu. Et les nuages, n’attendaient plus que lui. Il prit une longue respiration, jusqu’à sentir deux petites mains innocentes enserrant son petit corps enfantin. Pressant son ventre, expulsant l’air contenu dans ses poumons hors de sa bouche. C’est à cet instant précis qu’il comprit qu’on pouvait le voir, finalement. Un petit rire s’échappa de sa gorge alors que des larmes coulaient des yeux de son frère et de leurs parents qui venaient à peine de se rendre compte de ce qu’ils avaient faillit laisser arriver. Alex se tourna, lentement, précautionneusement, sourire aux lèvres.

« Les oiseaux me voyaient, j’en suis sur. »


Une anecdote de l'adolescence de votre personnage :
L’adolescence était, somme toute, le temps où il se permettait des choses qu’il n’aurait pas du faire. C’est le moment de la vie ou tout le monde, fait beaucoup d’erreur, certains plus que d’autres. Faire de mauvais choix, faire de mauvaises choses, faire des choses qui pourtant sont formellement interdites. Le jeune Alexei ne dérogeait pas à cette règle, et se sentait souvent une âme de rebelle, sans y croire vraiment. Ses parents pensaient que c’était ce qu’on appelait communément « la crise d’adolescence », mais généralement, aux alentours de 17 ans, celle-ci est terminée depuis moult temps. Ses délits étaient mineurs, pourtant ils étaient bien réels. Souvent, c’était à l’école, ou il se permettait de répondre aux professeurs, de sécher les cours ou encore de les quitter en plein milieu de l’heure. Pleins de gens ont déjà fait ça, il n’est pas une exception, et ses autres faits ne sont pas plus concluant, ni même glorieux. De toute façon, il n’a jamais rien fait de glorieux. Le vol, était en fait devenu l’une de ses grandes passions, et il s’entraînait tellement, qu’il était même devenu plutôt doué dans cet « art ». Bien sur, il ne volait pas chez les gens, seulement quelques petites bricoles dans les magasins, ou encore de l’alcool. Il ne considérait pas ceci comme une fierté, même si, il fallait l’avouer, un certain respect de la part de ses camarades de classe s’était fait ressentir. Quelque chose de nouveau, et de bon, pour quelqu’un qui intérieurement, était totalement différent que ce que les gens pouvaient penser de lui. « Ce mec est dingue. », « Ce mec a vraiment peur de rien. », « Putain, comme il se la pète. », préjugé. Encore, et toujours. Mais Alexei n’en avait jamais fait toute une histoire, préférant de loin cette notoriété nouvelle à tout le reste. Devenant peu à peu, hautain...indifférent. Une fois, à la sortie d’un magasin ou il avait volé une bouteille, les dispositifs de sécurités s’étaient mis à sonner. Quand ce cas se présentait à lui, le jeune homme n’avait plus qu’une solution, courir, et de toute façon, les flics n’étaient jamais assez rapide. Sauf ce jour là. Courant à perdre haleine, il s’était vu forcé de bifurquer dans un cul de sac, ou l’attendait finalement un policier, qu’il avait cru avoir semé. Pas encore majeur, il n’avait eu aucune condamnation, et ses parents étaient venus le chercher. Complètement anéanti, ceux-ci avaient tenus à prendre des mesures drastiques. Leurs enfants ne pouvaient pas salir l’honneur de leur famille, pourtant, ils étaient contraints d’envoyer Alex dans un camp de redressement. Au grand désespoir de son frère, avec qui peu à peu, il perdit beaucoup d’affinité. Pendant trois ans il resta dans ce camp, supportant les ordres, perdant de son goût prononcé pour la délinquance. Il en sortit finalement à l’age de 20 ans, serein, mais complètement changé. Les gens, sont ils importants ?

Une anecdote du quotidien de votre personnage :
Dès son enfance, il s’était révélé être quelqu’un de caractériel. C’est pourquoi les gens de son entourage furent réellement surpris de voir à quel point le jeune homme s’intéressait peu à ce qui l’entourait. Son intelligence, ses opinions, auraient pu lui permettre une vie sociale réellement riche. Seulement, Alexei prend un malin plaisir à faire comme s’il ne s’intéressait pas du tout à ce que les autres pourraient penser, ou encore dire. Il joue la carte de l’indifférence totale. Ses journées se composent seulement d’appels téléphonique à sa petite copine, et de ses doigts tapotant les touches d’un piano ou tripotant les cordes d’une guitare sèche. Pourtant, sans réellement faire grands chose pour cela, les gens l’aiment tout de même. Un jour alors qu’il était en pleine composition d’une chanson, au piano, le jeune homme tirait la langue de coté tant l’application était grande à l’écriture des paroles. Quelques ratures parsemaient la feuille, mais il sembla enfin arriver à un résultat convenable. Des doigts commencèrent à pianoté sur les touches, une musique douce, envoûtante, mystérieuse et romantique, qui lui correspondait très bien, faisant d’ailleurs penser à lui plus qu’à quiconque. Il n’entendit pas la porte d’entrée s’ouvrir derrière lui, laissant entrer sa petite amie. Elle avait toujours adoré quand il jouait, sans jamais réellement le lui dire. Et alors que la voix du jeune homme résonnait dans la pièce, puisqu’il se croyait seul. Il fermait les paupières, de concentration, se fermant à l’univers autour, partant dans son monde. La dernière note s’éteignit enfin, et des sanglots parvinrent à ses oreilles. C’était hier. Il avait fait verser des larmes, sans même s’en rendre compte. Il s’était brusquement retourné, le visage impassible. La demoiselle pleurait toujours, d’émotion. Il se leva, et elle pensait sans doute qu’il allait la prendre dans ses bras, heureux que sa chanson lui plaise à ce point, mais il s’était contenté de passer à coté d’elle sans lui adresser un dernier regard, lançant sa chanson, transformée en vulgaire boulette de papier, dans la poubelle, juste à coté d’elle. Puis, il était monté dans sa chambre par de grands escaliers, se tenant à la rampe. Une réaction étrange mais qui, encore plus bizarrement, fit sourire la jeune femme. Il détestait être source d’émotion, c’était ce qui faisait en partie son charme. Le mystère, entretenu. Incompréhensible.
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03 : whatever people say i am, that's what i'm not.
Passons à l'aspect psychologique de votre personnage et ses goûts personnels. Nous n'exigeons pas de portrait psychologique ultra précis, simplement les grands traits du caractère de votre personnage. Vous aurez tout le temps d'étayer son caractère pendant vos RPs.

Les plus grandes qualités de votre personnage : Ses qualités sont nombreuses mais réellement bien dissimulées, c'est pourquoi les plus visibles sont comptable sur les doigts d'une seule main. La première de ses qualités serait sans doute sa beauté, simple, mais très présente. De ses cheveux décoiffés, à ses muscles parfaitement dessinés, en passant par son regard pénétrant et envoutant. Ensuite, vient son honnêteté. Il ne passe jamais par quatre chemin pour se faire comprendre, il fait toujours au plus simple, même s'il peut parfois être blessant sans réellement le vouloir. Il est aussi très passionné, lorsqu'il aime faire quelque chose, il est presque impossible de le faire décrocher. L'une de ses passions est d'ailleurs le piano, et lorsqu'il commence une composition, il ne peut s'arrêté avant de l'avoir fiinie. C'est aussi quelqu'un de fort en toute circonstance. Il se laisse rarement aller aux larmes et procure de ce fait une certaine sensation de sécurité à ses proches. Il est comme une épaule sur laquelle ils peuvent se laisser aller, alors que lui, ne sera pas même touché, doté d'une fermeté résistante à toute épreuve.

Les plus grands défauts de votre personnage : Ses défauts sont plus facilement repérable que ses qualités, en effet. Le jeune homme ne s'attache qu'à un petit nombre de personne et de choses, de ce fait, il est souvent seul, et ceci le rend parfois amère. Ses dires peuvent être durs sans même qu'il ait envie de faire mal, et il semble constemment indifférent. Tellement, qu'il pourrait même se permettre de partir en plein milieu d'une conversation, oubliant qu'il l'avait entammée. Aussi, sans vraiment savoir pourquoi, il fait souvent comme s'il ne connaissait pas les gens, mimant de les avoirs complètement oubliés. Cette situation plait rarement mais le jeune homme se plait à être solitaire. Il ne cherche que très rarement à nouer des amitiers, pourtant les gens viennent tout de même vers lui... On peut aussi noter le fait qu'il ne s'intéresse pas assez à son entourage, et n'hésite pas à faire paraitre sur son visage un air hautain, qui pourtant ne lui ressemble pas.

Les choses indispensables pour votre personnage : Alexei s'attache rarement aux objets, pourtant, il porte toujours un bracelet formé en partie avec des coquillages, et des ficelles noires. Celui-ci n'est jamais décroché de son bras, que ce soit sous la douche, ou entre ses draps. Il ne le retire jamais.
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04 : i'll keep you my dirty little secret.

Premièrement, Alexei voue une passion secrète et sans limite à la famille Noclaevitch, dont il fait partie. S'en est presque fanatique, mais heureusement, personne ne le sait, et il jure devant Dieu que personne ne le saura jamais.

Deuxièmement, le jeune homme a passé trois ans de sa vie dans un camp de redressement. Etant en train de filer un mauvais coton, ses parents n'eurent guêre d'autre choix.

Troisièmement, sous ses airs moqueurs et indifférent, ce cache quelque chose de bien plus pofond. En effet, le jeune homme n'a pas du tout confiance en lui malgré ce qu'il laisse paraitre.

Quatrièmement, il a peur des canards en plastique.

Et cinquièmement, Il se sent mal à l'aise face à des personnes moins riches que lui. Il les évites donc du mieux qu'il peut, et passe peut-être pour un snobinard, mais il ne peut pas faire autrement.
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05 : en plus.