Breaking Dawn
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Breaking Dawn

Vous sentez vous surveillés, chers agneaux ? Ne sombrez pas dans une crise de paranoïa, par pitié, ce serait gâcher notre jeu. N'ayez crainte, nous ferons attention à tout ce qui tombera dans nos innocentes oreilles... Ou pas.
 
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 teenage kicks. uc.

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MessageSujet: teenage kicks. uc.   teenage kicks. uc. EmptyMar 1 Juil - 14:42


    teenage kicks. uc. Nnnie3
    psychédélique.


    Mrs. Williams – Bien. Maintenant que vous êtes installée, dites-moi tout. Pourquoi désiriez-vous me rendre visite ?
    Heidi – Je vous rassure, je ne suis pas ici de mon plein gré. On m’a collée de force dans une foutue bagnole qui m’a emmenée jusqu’à votre foutu cabinet, et maintenant, je suis censée vous raconter mes foutus et prétendus problèmes.
    Mrs. Williams – Hm. Eh bien, je dois vous dire que si votre présence n’est pas due à une décision mûrie par vous, que si cet entretien vous paraît une corvée et que si vous ne vous apprêtez pas à être sincère avec moi, notre entretien n’aura pas grand intérêt.
    Heidi – Parfait ! On est sur la même longueur d’ondes. Moi je me tire d’ici, et vous, vous direz à mes foutus parents qu’on s’est amusées comme deux petites folles, okay ? Avec tout ça, vous serez payée à ne rien faire.
    Mrs. Williams – Je ne vais pas vous lâcher si facilement, jeune fille. Et ne vous escrimez pas à essayer d’ouvrir la fenêtre, elle est bloquée. De toute façon, nous sommes au huitième étage. Revenez vous asseoir.
    Heidi – Bloquée… Pour éviter les suicides à peine la séance finie, hein ? C’est vrai que ça ferait mauvais genre, quelques cadavres en bouillie au pied de la façade du cabinet.
    Mrs. Williams – … Tout à fait. Merci d’avoir repris votre place.
    Heidi – Pas d’quoi. De toute façon je ne vois pas quoi faire d’autre… Hé mais attendez, on peut les détacher, les dalles du plafond ? J’ai toujours rêvé de m’enfuir dans un conduit d’aération.
    Mrs. Williams – Je ne vous conseille pas d’essayer. D’ailleurs, je suis certaine que vous mourez d’envie de savoir ce qu’une psychologue peut bien avoir à dire sur votre compte.
    Heidi – C’est surtout que votre fauteuil est confortable. J’ai toujours voulu en avoir un de cette couleur. Mais en forme d’œuf, vous voyez ?
    Mrs. Williams – Figurez-vous que je vois exactement ce à quoi vous faites allusion. Mais dites-moi plutôt… Pensez vous que la désobéissance et la liberté soient deux notions identiques, ou bien ayant entre elles un rapport de cause à effet ?
    Heidi – Ah ah, on passe aux choses sérieuses, pas vrai. Les deux imbéciles qui payent ont dû vous demander de me faire causer désobéissance.
    Mrs. Williams –
    Heidi – Eh bien, pour répondre à votre question dont j’ai déjà oublié la moitié, je dirais que la désobéissance conduit à la liberté et que la liberté aime la désobéissance. Et puis, de toute façon, le résultat est le même : une soirée dingue au Koko.
    Mrs. Williams – Pour vous, l’idée de fête est directement associée à cette liberté que vous vous félicitez d’afficher avec tant de ferveur ?
    Heidi – Faut croire. Mais la liberté, c’est aussi d’acheter douze mille boîtes de bonbons et de les vider dans une piscine à sec. Ou bien de dire en toute franchise à un adulte qu’il vous emmerde avec ses questions.
    Mrs. Williams – Et bourrée d’humour, avec ça. Etes-vous bien certaine de la nécessité d’agresser verbalement chaque personne que vous croisez ? N’est-ce pas là quelque chose que vous pouvez contrôler ?
    Heidi – Je n’agresse pas verbalement chaque personne que je croise. C’est juste que j’aime pas les psys. Ni qu’on me dise quoi faire. En somme, vous n’avez pas eu de chance, c’est tout.
    Mrs. Williams – Dites-moi, miss Nicolaevitch, avez-vous conscience de votre statut de cliché ambulant ?
    Heidi – Dites-moi, mrs. Williams, quel genre de psy êtes-vous ? Je me trompe, ou vous essayez de me clouer le bec par tous les moyens ?
    Mrs. Williams – Répondez à ma question.
    Heidi – Et vous, à la mienne. Aux miennes.
    Mrs. Williams – Ce ne sont même pas de vraies questions.
    Heidi –
    Mrs. Williams –
    Heidi – Vous êtes vraiment bizarre, vous. J’ai l’impression de me disputer avec une teigne qui fait de la psychologie de comptoir.
    Mrs. Williams – Vous éludez. Avez-vous peur de répondre ? Cela induit que vous savez pertinemment que votre façon d’agir, que votre être tout entier est une gigantesque idée reçue.
    Heidi – Ouais ouais. Une gosse de riche pourrie gâtée, excentrique et désagréable. C’est ça que vous pensez, pas vrai ? Figurez-vous que je ne suis pas uniquement comme ça. Mais je n’ai rien à vous prouver, de toute façon.
    Mrs. Williams – Au contraire. Je pourrais dire à vos parents – ou aux « imbéciles qui payent » - que votre comportement dénote de réels problèmes d’insubordination et nécessite une sévérité exemplaire.
    Heidi – Super. J’aurais plus qu’à déserter dans le Sahara, faire du trafic de chameau et fumer des feuilles de palmier. Il y a des chameaux et des palmiers, dans le Sahara ?
    Mrs. Williams – Miss Nicolaevitch, aimez-vous l’art ?
    Heidi – Tout le monde aime l’art. Pas vous ?
    Mrs. Williams – C’est à vous que je pose la question. J’imagine que ça signifie « oui ».
    Heidi – Oui.
    Mrs. Williams – Pensez-vous que l’art pourrait être une manière, disons de… de vous canaliser ? Peinture, écriture, musique, et tout le reste.
    Heidi – De me canaliser ? Vous rigolez ? Est-ce que vous avez l’impression que David Bowie est un mec canalisé ? Vous savez que s’il a ces yeux incroyables, c’est à cause d’une bagarre ? Et est-ce que vous vous rappelez l’état dans lequel ont fini Sid Vicious, Kurt Cobain, et les autres ?
    Mrs. Williams – Ce sont des extrêmes. Je ne vous parle pas de vous noyer dans la drogue et la violence pour oublier la vie, mais plutôt de vous trouver un passe-temps pour arrêter d’ennuyer tous ceux qui vous entourent. Si la musique ne vous convient pas, la peinture par exemple…
    Heidi – La Factory d’Andy Warhol était une vraie cage aux folles, vous savez.
    Mrs. Williams – Vous pourriez réfréner un peu votre comportement d’adolescente pseudo rebelle sans toutefois vous arracher à votre univers psychédélique. Vos parents m’ont demandé de vous provoquer un peu pour vous en convaincre, mais je ne pense pas que ce soit une bonne solution.
    Heidi – C’est votre boulot, non ? Vous n’êtes pas censée vous laisser influencer par les proches du patient quant à vos méthodes de travail. Même s’ils déboursent une montagne de fric.
    Mrs. Williams – Et la photographie ?
    Heidi – Pareil que les autres. Sauf que j’en ai marre de vous chercher des exemples.
    Mrs. Williams – Etes-vous satisfaite par votre vie actuelle ? Je vous demande une réponse sincère. Pas une de ces répliques prétentieuses qui ont l’habitude de s’échapper de votre bouche avant même que vous n’y réfléchissiez.

    (uc)
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Marquise Mac Leold
Psychotic Admin.
Marquise Mac Leold


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MessageSujet: Re: teenage kicks. uc.   teenage kicks. uc. EmptyMar 1 Juil - 23:37

On ne pouvait pas rêver mieux pour cette chère Heidi... Excellent début de fiche, je suis déjà sous le charme de ton personnage. Allez, allez, la partie RP ouvre bientôt et je serai ravie de t'y voir. Bonne continuation en tout cas :luuutincontent:
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