Masha Tweden I say buzz, buzz, buzz...
Nombre de messages : 73 Date d'inscription : 02/07/2008
Suivi de votre personnage Occupation: A déjà...: I Wanna Be Your Dog: (50/100)
| Sujet: Admin // Masha Tweden [Compte la refaire sous peu] Mer 2 Juil - 14:36 | |
| Fiche 1 : 01 : can't stand you now.
- Nom : Tweden
- Prénom(s) : Mary-Chaneiz, mais la jeune femme se fait appeler Masha. Plus rapide à prononcer et moins compliqué à retenir.
- Date de naissance : 18 Juin 1990
- Pays d'origine : Angleterre, dans un petit village appelé Kencot, coincé entre la frontière galloise et le centre du pays anglais.
- Famille : Une famille presque normal. Ses parents ont divorcé alors qu'elle n'avait que six ans. Sa mère vit à présent dans la banlieue de Birmingham, avec un nouveau mari et deux nouveaux enfants. Masha ne l'a jamais revu mais reçoit tous les ans un cactus de sa part pour Noël. La jeune anglaise vit avec son père Michael, mécanicien de vocation, remarié avec Lynne, une femme qui n'a pas la langue dans sa poche, qui tient un salon de coiffure. Masha et sa demie-sœur, Melly, ont le même âge et sont liées comme les doigts de la main.
______________ 02 : that's the story of your life.Terminé les longues biographies, relatant la vie de votre personnage de A à Z en oubliant le E, J, K, M et S. A présent, vous devez conter quelques souvenirs importants pour la construction de la personnalité de votre personnage. Vous présenterez ces anecdotes sous la forme d'un -petit- RP. Evitez de parler à la première personne du singulier, préférez le "il" ou le "elle". Une anecdote de l'enfance de votre personnage :Il était dix neuf heures, deux têtes blondes se dandinaient au rythme de la musique. Masha n'était pas plus haute que trois pommes et pourtant, elle avait déjà huit ans. Tout comme sa demie-soeur, Melly. L'une, Melly, était habillée d'une tunique rouge flamboyante tandis que l'autre avait opté pour la même tenue en rose fushia. Mélange détonnant. D'un bond, Masha arriva sur son lit, les mains resserrées autour d'une brosse à cheveux qui faisait office de micro. Déjà attirée par l'art scénique, la petite blondinette aimait se donner en spectacle devant la fille de la nouvelle épouse de son père. Le CD des Spice Girls venait d'être inséré dans le chaîne hi-fi et pour l'occasion, la filette avait séparé ses cheveux en deux couettes. Melly sauta à son tour sur le lit, un peigne dans les mains. Pour faire simple, Emma Burton et Geri Halliwell étaient dans la place. « Yo, I'll tell you what I want, what I really really want ! » s'époumonna Masha en se trémoussant avant de laisser la parole à Melly. « So tell me what you want, what you really really want ! » répéta la deuxième Tweden, puis à l'unisson « I wanna, I wanna, I wanna, I wanna, I wanna really really really wanna zigazig ha ! »La porte s'ouvrit à la volée, Lynne et Michael se tiennent dans l'encadrement, caméra au poing et gâteau au chocolat dans les mains. « SUUUUURPRISE ! »Masha resta quelques secondes figée avant d'éclater de rire et de sauter de son lit pour se diriger vers son père et sa belle-mère. C'était la tradition du samedi soir. Depuis que son père s'était remarié, pour redonner le sourire à sa fille, il organisait une soirée "spécialement conçue pour nos deux spice girls en herbe", sucreries à volonté, dessin-animé Walt Disney, toute la famille installée dans le moelleux canapé vert pomme du salon. Une anecdote de l'adolescence de votre personnage :A Kencot, une petite ville paumée au milieu de nulle part, les familles de lycéens n'étaient pas saisies par l'obsession du cursus universitaire qui affligeait tant de parents des plus grandes villes, ce besoin féroce d'envoyer ses rejetons dans les établissements les plus prestigieux du pays. Qui, à Kencot, caressait l'idée d'avoir son fils ou sa fille à Cambridge ou à Oxford ? Personne, certainement. C'est pourquoi la nouvelle que l'une des filles de terminales, une certaine Mary-Chaneiz, allait entrer à l'Université de Londres à l'automne suivant occupait toute la première page de Kencot News, le quotidien local. Un mois plus tard, par un dimanche matin de la fin de mai, alors que la cérémonie de remise des diplômes avait commencé dans le gymnase du lycée, Mary-Chaneiz Tweden était déjà la vedette. Sur l'estrade, Monsieur Bevey, le principal, venait de mentionner le palmarès impressionnant de cette jeune fille timide aux joues rosies : elle avait déjà remporté le prix de français, celui d'anglais et celui du meilleur essai littéraire. Une élève brillante conclu-t-il, les yeux brillants en lançant un regard bienveillant vers sa protégée, qui était l'oratrice choisie pour prononcer le discours de clôture, bien qu'elle avait peur de parler devant une assemblée aussi... vaste, « voilà une jeune fille qui... et même si nous ne parlons jamais des résultats du Test d'Aptitude Scolaire dans notre école, d'abord parce qu'il s'agit d'une information confidentielle, ensuite parce que nous n'accordons pas une importance démesurée au programme TAS... ». Il marqua une pause avant de projeter un sourire épanoui sur l'assistance. « ... Il faut que je fasse exception, cette fois. Rien qu'une. Eh bien donc, voilà une jeune fille qui a obtenu le maximum de points au TAS, mille six cents; qui a reçu la meilleure note aux quatre évaluations préparatoires, et qui a été choisie comme l'une des deux meilleures élèves de notre Comté par le premier ministre en personne... Avec qui elle a dîné à la Maison du Parlement et lui a serré la main... Et donc voilà une jeune fille qui, en plus de tout cela, a été l'un des meilleurs éléments de notre équipe de volley-ball et qui... »La destinataire de ce déluge de louanges était pour l'heure assise sur une simple chaise pliante en bois, au premier rang des terminales. Son cœur battait aussi vite que celui d'un oiseau, son appréhension était due à plusieurs facteurs, d'abord elle redoutait son intervention, bien qu'elle ait mémorisé et intériorisé son discours; venaient ensuite son apparence et les possibles réactions de ses camarades de classe. Elle avait passé des heures - des heures ! - à laver ses cheveux bruns et raides ce matin-là, qui lui arrivaient aux épaules, à les laisser sécher au soleil, puis à les peigner, les brosser, les faire bouffer et arranger sa frange correctement, tant elle était convaincue qu'ils étaient ce qu'elle avait de mieux, quant à son visage, elle le trouvait jolie, d'accord, mais décidément trop adolescent, trop vulnérable, trop innocent, trop... virginal, selon l'épithète humiliante qui venait de lui passer par la tête. Par ailleurs, Elyssa Ewards, installée à côté d'elle et également acceptée à l'Université de Londres, n'arrêtait pas de soupirer avec insistance à chaque mot prononcé par le principal. A quel point lui en voulait-elle pour tous ces lauriers ? Et surtout, qu'est-ce qu'éprouvaient tous les autres, sur sa rangée ou derrière, accoutrés du même uniforme de cérémonie ? En ce moment triomphal où les yeux de la quasi-totalité des êtres qu'elle connaissait étaient braqués sur elle, elle ressentait presque autant de culpabilité que de jubilation, sinon que cette dernière était palpable, oui, et qu'elle avait déjà identifié la première émotion comme la simple crainte d'éveiller la jalousie. « ...Une jeune fille qui, dans quelques mois, sera la première lycéenne de notre comté à rejoindre l'Université de Londres, où elle a reçu une bourse couvrant tous ses frais. » Des murmures admiratifs s'élevèrent de la portion adulte du public. « Ladies and gentlemen, Mary-Chaneiz Tweden, à qui revient le discours de clôture ! ». Tonitruante ovation. Masha s'était levée, les jambes flageolantes qui s'amusaient à danser le twist, et avançait vers les marches du podium, atrocement consciente de son corps, de ses mouvements. Baissant la tête par modestie et dans un autre accès de culpabilité, elle regarda l'écharpe académique qui ceignait son torse et proclamait au monde, du moins à l'assemblée, qu'elle appartenait à la société honorifique (ou pas) des têtes d'ampoule du lycée. Puis, elle se rendit compte qu'ainsi on risquerait de la prendre pour une bossue plutôt que pour une humble jeune fille, alors elle se redressa légèrement, augmentant la vitesse de la chorégraphie que ses membres inférieurs avaient entamés. Une fois sur scène, indifférente aux applaudissements qui n'avaient pas cessés, elle était tellement obsédée par sa chute éventuelle qu'elle se rappela trop tard qu'elle aurait dû sourire au principal, qui avançait vers elle avec un grand sourire plaqué sur le visage. Il lui serra la main, la prenant dans les siennes, eurk. A voix basse, il eut la bonne idée de lui glisser : « On vous aime Masha ! Tout le monde est avec vous... », plissant les yeux, il lui adressa quelques hochements de têtes approbateurs, comme pour lui dire « Pas d'inquiétude, tout ira bien »; et c'est ainsi qu'elle comprit qu'elle avait sans doute l'air tendu. La suite des évènements lui apparaissait comme floue, Masha avait tenté de prendre de l'assurance, mais en vain. Elle avait entamé son discours d'une voix plutôt ferme dès que les applaudissements s'étaient arrêtés. Sa première phrase avait sonné horriblement faux. N'empêche, les adultes la couvaient du regard, comme s'ils voulaient s'assurer qu'ils ne perdraient pas un mot venu d'elle, affichant même un petit air amusé. Elle commença alors à en soupçonner la raison, soudain : ils la prenaient pour un petit génie, un prodige miraculeusement surgi des champs de patates; à ce stade, ils étaient prêts à se pâmer devant tout ce qui sortirait de sa bouche... Une anecdote du quotidien de votre personnage : 8 lignes complètes minimum. Même la vie de tous les jours peut se révéler intéressante à raconter. Vous exposerez ici une anecdote mettant en scène la vie actuelle de votre personnage.______________
- Masha : ...Et c'est à partir de ce jour que j'ai réellement eu confiance en moi. Du moins, je crois. J'étais effrayée par le regard des autres, je n'arrivais pas à me laisser aller, comme je le fait actuellement. Si bien qu'on a tendance à me prendre pour une folle échappée d'asile.
Mrs Williams : Vous considérez ce discours comme une libération d'après ce que j'ai cru comprendre, j'ai raison ? Masha : Sans aucun doute, je ne pouvais pas sauter partout, glousser, hurler de rire ou faire d'horribles grimaces.. Je m'accrochais à cette image de petite fille timide et brillant, qui avait peur de décevoir ses parents. Mrs Williams : En parlant de vos géniteurs, lors de notre dernière rencontre, vous m'aviez confié qu'ils vous trouvaient "trop puérile et décalée". Vous en avez discuté avec eux ? Masha : Non, et je ne pense pas le faire de si tôt. Depuis que je mène une vie de jeune londonienne indépendante, il est certain que j'ai changé mais je tiens à profiter de mon existence, même si je passe pour une gamine. Si mes parents voit ça comme une régression, je ne peux rien y faire. Je suis incapable de tenir en place et d'attendre sagement, c'est au delà de mes limites.
______________
- Caractère : sans aucun artifice, je peux tout de suite annoncer que Masha se donne une image de fille simple à cerner. Bonne enfant et imprévisible, on ne sait jamais ce qu'il lui passe par la tête mais ce qui est sûr, il est impossible de s'ennuyer avec la jeune femme quelque que soit le cadre spatio-temporel. Loufoque, elle déborde d'imagination et d'idées farfelues et n'hésite pas à entraîner de parfaits inconnus dans ses aventures abracadabrantes et cocasses. De nature spontanée, il n'est pas rare qu'on prenne Masha pour une fille puérile et décalée, elle n'est pas du genre à tout prévoir. Elle ne contrôle pas ses réactions et ces dernières peuvent paraître forcés et factices. Il n'en est rien, Masha aime s'esclaffer, se tordre de rire, se rouler par terre, sauter partout ou autres gestes démonstratifs. La jeune femme est également impatiente, impossible pour elle d'attendre sagement dans une salle d'attente. Elle dévisagera les autres patients, fera d'un magazine son éventail, se tortillera sur sa chaise, triturera ses ongles et tapera du pied pour compter les secondes. Sourire toujours aux lèvres, Masha passe rarement pour la nunuche de service grâce à sa culture générale impressionnante et à son sens de la répartie.
Malheureusement, sous ses airs de jeune femme comblée et amusée en permanence, se cache une personne renfermée sur elle-même, hypersensible et hyperémotive. Depuis son plus jeune âge, Masha n'a jamais réussi à gérer correctement ses émotions; elle peut passer du stade enchanté et comblé à l'état taciturne et sombre en très peu de temps, d'une manière imprévisible et brutale. L'anglaise donne l’impression qu’elle est indifférente et ne ressent pas toute l’étendue des émotions, mais en réalité elle les ressent trop. De plus, l'envie de renoncer, dans n'importe quel domaine, se fait oppressante dans la vie quotidienne. Pour finir le tableau, Masha a une mauvaise appréciation d’elle-même, n'a que très peu de confiance en autrui, et présente une ambivalence entre l'amour et la haine, ce qui la pousse à être sur la défensive.
Dans un autre domaine, Masha ne sait pas où donner de la tête quand il s'agit de loisirs et d'activités. Elle se prédestine à une carrière de critique littéraire, depuis qu'elle est arrivée dans sa deuxième année de Littérature et Civilisation étrangères. Elle aime le cinéma et ne lasse pas des chefs d'œuvre de Stanley Kubrick, Gus Van Sant et Alan Parker. Ses films préférés resteront tout de même Factory Girl, The Rocky Horror Picture Show et The Shining. Depuis qu'elle a dix ans, Masha prend également des cours de piano mais même si elle adore la musique classique, elle ne remplacera jamais son goût pour les groupes des années 60, que ce soit Pink Floyd, Jimi Hendrix ou les Beach Boys. Sauf Nirvana, le groupe qu'elle n'a jamais cessé d'adorer et qu'elle écoute dès que l'occasion se présente.
| |
|