Breaking Dawn Vous sentez vous surveillés, chers agneaux ? Ne sombrez pas dans une crise de paranoïa, par pitié, ce serait gâcher notre jeu. N'ayez crainte, nous ferons attention à tout ce qui tombera dans nos innocentes oreilles... Ou pas. |
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| Just you and me for a walk... [R. Lilian] | |
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Chiara Mac Leold
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| Sujet: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Sam 6 Sep - 22:20 | |
| La belle italienne était rentrée chez elle avec un air quelque peu enjôleur. Amusée de sa rencontre avec Lilian et de son baiser plutôt volé, elle se rendait compte, pourtant, qu'elle tenait à cette relation et qu'elle était heureuse qu'il l'invite ici pour la soirée. Effectivement, le temps s'était éclairci, à croire qu'un orage ne durait jamais bien longtemps ici, et même si l'air était quelque peu frais, ce n'était pas grave. Pour la cause, elle avait enfilé ses sous-vêtements rouges, les nouveaux, dans l'intention de porter sa robe tout aussi flamboyante pour ce soir. Les bretelles du soutien-gorge avaient été interchangées afin qu'elles puissent s'attacher dans son cou, laissant ses épaules complètement nues. Évidemment, ils n'allaient pas dans un chic restaurant, mais quand même... Elle dut avouer que c'était parfait, simplement parfait. Elle avait délicatement remonté ses cheveux en laissant de nombreuses mèches glisser le long de son visage ou de son cou, trouvant le résultat splendide. Enfilant sa robe, robe qui était plutôt sensuelle vu le fin tissu et les bretelles trop fines qui s'attachaient dans le cou et dont on a l'impression de ne pas avoir besoin. Elle était pourtant sufisamment ajustée afin de ne pas glisser, vu que la robe, dans le dos, était complètement nue jusqu'au bas du dos. Elle descendait au niveau de ses genoux et son décolleté, pour une fois, était plutôt sage, laissant présager ce qui pouvait se trouver au dessous. De toute façon, toute la robe en soi était d'une sensualité désarmante. Se maquillant légèrement, un peu de mascara, une once de gloss afin de faire briller ses lèvres ainsi qu'un peu de fard à paupières, c'était tout. Et pourtant, on aurait pu la croire tout droit sortie du mannequinat italien, même si la comparaison n'était pas si loin de la vérité en fin de compte. Elle avait glissé une paire d'escarpins noirs à ses pieds, désirant être à l'aise pour marcher. De toute façon, elle était sufisamment grande afin de se permettre de porter des talons plats. Pas plus grande que Lilian, légèrement plus petite, une grandeur parfaite, quoi... L'air s'était réchauffé et alors qu'elle se demandait si elle ferait bien d'emporter un veston ou un léger manteau avec elle, elle finit par abandonner. Elle devrait le traîner partout, donc... Elle quitta son appartement après avoir mit un peu de parfum. Se dirigeant à pied vers Hyde Park, plus spécialement vers les Jardins Italiens, elle chantonna doucement, mais se tut lorsqu'elle y aperçut Lilian, dos à elle. Pour une fois, ils pourraient laisser libre cours à leurs pensées, libre cours à leur instinct. Elle avait comprit, évidemment, ce qui empêchait Lilian de répondre à ses caresses et à son baiser dans la cabine, il aurait toujours pu, si jamais il s'était fait prendre, prétexter que sa cousine lui avait délibérément sauté dessus, ce dont Chiara n'aurait eu aucun mal à faire et à démontrer. Un viol par une cliente, pourquoi pas? En charmant jeune homme qu'il était, elle n'était certainement pas à première à l'y entraîner afin de vivre une expérience un peu plus rapprochée dans l'une des cabines d'Agent Provocateur... Et pourtant... Elle aurait bien aimé. Arrivée derrière lui, elle glissa avec délicatesse une main sur sa hanche alors qu'elle allait glisser au baiser près de son oreille. Vu le mauvais temps de l'avant-midi, les gens devaient avoir prévu autre chose de leur après midi car ici, c'était vide de monde. Tant mieux. " Hum... Comme on se retrouve... Je te remercie pour l'invitation, c'était... tout à fait à la hauteur...!" murmura-t-elle alors qu'elle s'écartait de lui légèrement. Sa main prit un peu plus de temps avant de délaisser le corps de Lilian, se glissant sous son haut, très légèrement, d'une caresse sensuelle dans le bas de son dos. Elle adorait passer du temps avec lui et même si les échanges physiques étaient souvent présents dans leurs rencontres, elle s'en fichait. Elle aimait ça aussi, même que souvent, c'était elle qui demandait... | |
| | | Lilian Mac Leold The Wolf Behind The Smile
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Mer 17 Sep - 23:42 | |
| [Mille excuses pour le retard !] Il y avait eu de la coquetterie dans l'air, ce soir, quand Lilian avait réquisitionné les toilettes réservées au personnel pendant près de vingt minutes. C'était une de ses caractéristiques les plus particulières : peu soucieux de son physique, sans vraiment de complexes, mais accordant une importance parfois démesurée à son apparence, et il lui arrivait de passer autant de temps qu'une femme dans une salle de bain. Il n'y avait pas pensé lorsqu'il avait donné rendez-vous à sa splendide cousine, mais les horaires ainsi fixés ne lui laissaient pas beaucoup de temps pour se pomponner. Il ne devait pas en avoir perçu l'importance à ce moment-là, mais à présent il lui semblait absolument inconcevable de se présenter devant la jeune femme dans la même tenue triste et blasée qu'il portait tous les jours pour travailler. Heureusement, son casier personnel contenait quelques vêtements de rechange - pas qu'il soit prévoyant, bien au contraire, mais il lui arrivait souvent simplement de les oublier là. Il opta pour un maximum de simplicité et un maximum d'allure : une simple chemise blanche, au col parfaitement droit, savamment déboutonnée à la gorge, une veste noire bien coupée, un pantalon de même sorte, des chaussures noires et blanches. Le genre de tenue qu'il affectionnait tant, pratiques et confortables, autant adaptées à des petites soirées décontractées qu'aux plus grandes occasions. Aujourd'hui lui paraissait un parfait compromis entre les deux. Une fois le magasin rangé et fermé, il avait filé jusqu'au métro. Utiliser ce moyen de déplacement pourrait sembler étrange pour une personne telle que lui, et pourtant il n'y voyait rien de bien choquant : après tout il avait souvent été dans la rue lors de sa folle enfance à Los Angeles, et cette manière qu'avaient les plus riches de toujours s'isoler volontairement dans des limousines ou voitures de luxe avec un chauffeur respectueux et muet lui avait toujours paru stupide. Il aimait les gens, les foules, il aimait voir fourmiller autour de lui le train-train de toute la population, prendre un bain de gens humbles. Et puis quand il y avait affluence et que les corps se trouvaient collés les uns aux autres, loin de se dégoûter du contact de la plèbe, il appréciait de pouvoir en toute discrétion caresser les formes écrasées d'une beauté suffocante. Il n'allait jamais jusqu'aux attouchements vraiment obscènes mais se contentait de contourner les zones intimes, qu'on ne puisse rien vraiment trouver à lui reprocher et que sous ses doigts la chair tremblante et timide ait la même saveur. Cette fois-là, heureusement, la rame était vide, aérée : il n'aurait pas apprécié de ressortir de là tout fripé, et le bouquet de fleurs qu'il tenait à la main n'aurait pas supporté le choc. Juste avant de pénétrer dans le métro, en effet, il avait avisé un magasin coloré et d'où s'échappaient de délicieuses effluves. Un bouquet, oh, ce n'était pas bien original comme cadeau pour un rendez-vous, mais ça collait terriblement bien. Il n'était pas allé jusqu'à choisir les roses rouges, c'eût été pousser le vice trop loin, mais il avait inventé lui-même une composition florale assez étrange et peut-être déséquilibrée par certains côtés : de grands lys rouges entourés d'une flopée de petites pensées blanches. Une hésitation à envelopper le tout de papier noir, mais il l'avait finalement choisi transparent. Lorsqu'il arriva devant les fameuses fontaines, il ne vit pas sa cousine. Tant mieux, c'était à l'homme d'arriver le premier, à lui d'attendre. Coutume un peu vieux-jeu, probablement, mais il n'était plus à ça près ... Chiara le rejoignit par derrière, sans qu'il ne l'ait entendu approcher ; pourtant il ne sursauta pas quand sa main se posa sur sa hanche. Il se retourna doucement pour lui faire face, et il la trouva tout simplement divine. Elle aussi s'était soigneusement préparée et changée depuis les quelques heures qui séparaient leur rencontre au magasin ; la sensualité qui se dégageait déjà d'elle en temps normal se trouvait amplifiée, décuplée. Lilian en vint à s'étonner qu'elle ne se soit pas fait sauter dessus pendant son trajet tant sa robe et sa volupté captaient l'attention pour ne plus la relâcher. Alors que la sensualité l'atteignait en caresses indécentes, il se prit à se féliciter d'avoir choisi les Lys rouges : la couleur était la bonne, et cette fleur n'était-elle pas l'emblème de l'érotisme au féminin ? Un sourire satisfait et luxurieux s'épanouit sur son visage comme il levait le bouquet devant les yeux de la jeune femme. < Tu es sublime. > murmura-t-il. < On en mangerait ... > À présent loin d'Agent Provocateur, plus rien ne le retenait, et il avait la ferme intention de pleinement profiter de cette liberté. Aussi c'est sans attendre qu'une de ses main vint glisser sur la hanche souple, puis derrière, au creux des reins ; l'autre fila jusqu'à la nuque et plongea doucement dans les quelques mèches soigneusement éparpillées. Il attira à lui le corps de la jeune femme et, tout contre elle, prit possession de ses lèvres au goût sucré. Il resta ainsi un instant, respirant son odeur, se gorgeant de son contact. Puis sa bouche dévia jusqu'à l'oreille de Chiara, et il susurra, tendre et mielleux : < Mademoiselle, je vous laisse entièrement choisir le programme de cette soirée ... Vos désirs seront des ordres. > | |
| | | Chiara Mac Leold
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Ven 19 Sep - 3:04 | |
| Chiara ne put s'empêcher de montrer sa surprise lorsqu'il posa devant ses yeux un splendide bouquet. Spécial, certes, tout comme l'était Lilian à ses yeux. Avec une surprise non feinte, elle le saisit, avec de doux gestes, comme si elle avait peur qu'il s'évapore. Cela faisait éternellement longtemps qu'elle n'avait pas reçu des fleurs... Et venant de Lilian, qui plus est, c'était parfait. Bien sûr, elle aurait pu le deviner, connaissant le jeune homme. Il avait toujours eu ce petit quelque chose pour les soirées romantiques, elle ne serait certainement pas en reste en sa compagnie. Avançant délicatement le bouquet près de son visage, elle laissa le parfum des fleurs prendre possession de son être alors qu'elle redevenait comme la petite fille qui s'émerveille devant une fleur inconnue qui sent bon. Pourtant, elle n'avait plus l'âge d'apprécier tout ce qui était aussi futile que cela, mais c'était à croire que la demoiselle n'était pas aussi superficielle qu'on pouvait bien le croire. Avec un léger sourire, conservant entre ses mains le bouquet de fleurs, elle dit doucement:
"C'est vraiment magnifique. Merci."
Bien sûr, le merci pouvait faire office au geste de Lilian, ou à ses paroles. Tout dans son ton laissait présager que c'était pour les deux. Le ton de voix de Lilian la faisait légèrement frémir et elle fut surprise qu'il pose sa main sur sa taille, puis au creux de ses reins aussi rapidement, aussi sensuellement surtout. Bien sûr, elle avait mit cette robe en espérant faire de l'effet au beau brun, mais en même temps, elle ne voulait pas, non plus, que toute la ville lui coure après. Pour l'instant, pour une fois dans sa vie, elle savait exactement ce qu'elle voulait. C'était rare, elle avait eu de nombreuses conquêtes et jamais rien n'était aussi sûr que lorsqu'elle était avec lui. C'était différent on aurait dit, comme si tout était clair devant ses yeux. Elle savait trop ce qu'elle désirait et c'était Lilian, personne d'autre. C'est pourquoi, lorsqu'il posa ses lèvres sur les siennes dans un baiser sulfureux, elle répondit sans attendre, glissant sa main libre dans le creux du cou de Lilian, dans le haut de son dos peut-être, le voulant encore plus tout contre elle. Elle avait fermé les yeux pour profiter de l'instant, s'apaisant au contact de ses lèvres, voulant que ce moment dure éternellement. Pourtant, il mit fin au baiser afin d'aller murmurer à son oreille qu'il lui donnait l'entier contrôle de la soirée. Autrement dit, elle avait la clé, elle savait le chemin et le guiderait jusqu'à ce qu'elle veule se réalise. Mais elle avait envie de profiter un peu du beau temps. Il avait plu toute la journée et maintenant que c'était en soirée, c'était tout beau. N'était-ce pas un signe?
"C'est d'accord..." murmura-t-elle avec un léger sourire.
Elle ne comptait pas, tout de suite, lui sauter dessus en l'embrassant et en le caressant de milles et unes façons possibles. Plus ils attendraient, plus le moment venu serait splendide. Du moins, Chiara avait vu ça comme ça... Peut-être que Lilian l'avait pris autrement et qu'il ne comptait que s'amuser avec elle... Et pourtant, plus elle se mettait à penser aux conquêtes de Lilian, parce qu'il devait en avoir eu plusieurs, plus elle était jalouse. Ils n'étaient pas mariés, ni même ensemble! Elle ne lui devait rien et lui non plus...! Il n'était qu'un amant, et c'était la même chose de son côté certainement...! Elle saisit donc la main du jeune homme, sa main gauche de sa droite, alors qu'elle l'attirait un peu plus loin dans les jardins, désirant retrouver l'endroit parfait. Ils pourraient s'asseoir, profiter du temps, et ils seraient seuls. Le jour commençait certainement à décliner. Ils arrivèrent près d'une fontaine et Chiara y passa la main avec un sourire malicieux, éclaboussant autour d'elle. Elle avait lâché la main de Lilian, s'éloignant de quelques pas, se demandant s'il serait capable de ne pas la rejoindre tout de suite ou si l'attirance était trop forte. Elle connaissait bien les hommes, l'attente n'était pas souvent leur point fort. Elle se sentait tout simplement bien. Parfaite. Elle avait bien fait de mettre ses escarpins car elle n'aurait pas mal aux pieds. Tout autour d'eux était magnifique. Elle se rapprocha pourtant de Lilian, oubliant ce qu'elle avait voulu au départ, tirant délicatement sur sa veste pour le rapprocher d'elle alors qu'elle lui volait un rapide baiser.
"Tu es vraiment séduisant ce soir... Cet habit te va à ravir..." murmura-t-elle alors que ses mains glissaient dans le dos du jeune homme dans une douce caresse.
La fontaine projetait des ombres de lumière, ce qui signifiait que la nuit allait bientôt tomber. Bien sûr, il leur restait encore une heure ou deux avant le coucher de soleil, mais après, le ciel s'obscurcirait rapidement. Elle se serra dans les bras de Lilian, posant sa tête sur son épaule en le serrant avec force contre lui. Ses lèvres vinrent délicatement frôler son cou pour le chatouiller alors qu'un rire gracieux s'élevait de la bouche de l'italienne. Elle s'était rapidement éloignée, comme un félin peut-être si vous me permettez la comparaison. Un sourire malicieux, toujours, aux lèvres. | |
| | | Lilian Mac Leold The Wolf Behind The Smile
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Mar 23 Sep - 22:02 | |
| Nombre de personnes se demandaient souvent s'il y avait en Lilian MacLeold la moindre trace de sentimentalité et de romantisme - ou plutôt, la plupart était persuadée que non. À tort ou à raison, lui-même n'aurait su le dire : il n'était pas particulièrement porté sur les interminables tête à tête, certes, jamais il n'aurait pris la peine de faire la cours à une jeune femme plus de deux jours de suite pour obtenir ses faveurs, sans doute ; mais il était à distinguer tout de même de ceux que la discussion répugne, et passer du temps avec ses conquêtes hors du lit n'était pas pour lui un simple fardeau obligatoire dans le système de séduction. Non, à la vérité il était bien plus sensible, par certains côtés, qu'un bon nombre de jeunes blanc-bec hypocrites au comportement plus fin en apparence. Attraper ainsi la demoiselle et l'embrasser aussi langoureusement dés le début de la soirée pouvait sembler peu considéré par certains égards, mais s'il n'avait pas la délicatesse dont on pourrait rêver, au moins il avait la sincérité. Chiara était superbe et l'attirait ; pourquoi perdre du temps à le lui déclamer avec moult baise-mains alors qu'il était tellement plus simple et honnête de le lui faire comprendre par les actions ? On l'accusait parfois d'aller un peu vite en besogne ; c'était sûrement vrai ; mais avec sa cousine le stade de la recherche mutuelle teintée de pudeur était depuis longtemps dépassé. Cela se vit d'ailleurs très bien à la façon dont elle lui répondit, et il savoura son étreinte presque violente. Lilian ne savait pas vraiment ce qu'il attendait de cette soirée. Oh, bien sûr, il espérait et même comptait la finir au lit, découvrir une nouvelle fois le corps divin de l'Italienne, embrasser dans ses bras ses formes voluptueuses ... Mais il n'était pas question d'en venir directement à là, il connaissait les femmes et particulièrement sa cousine, et il aurait été déçu si celle-ci ne s'était pas mis en tête de le faire languir un minimum. Se vêtir aussi somptueusement pour retirer une aussi splendide robe tout de suite après aurait été bien triste ... Et puis on tirait toujours bien davantage de plaisir d'une chose qu'on avait attendue plutôt qu'arrachée immédiatement lorsqu'elle se présentait. Considération sur le temps, rien de plus banal, quel intérêt ? Dans les mots, aucun, mais Lilian n'avait pas murmuré ceci dans le but d'engager une conversation ou de vraiment signifier que l'air était doux : comme le font les oiseaux pour séduire, en roucoulant, il ne susurrait que dans le but de susurrer, de verser la sensualité de sa voix au creux de l'oreille de sa compagne. Ce qu'il disait importait peu. Petit à petit il s'installait comme un jeu entre eux : elle qui s'éloignait, fuyait un instant, s'esquivait habilement face aux caresses que lui aurait voulu prolonger, puis revenait dans ses bras réveiller son ardeur et l'entraînait à nouveau à la poursuivre. C'est avec plaisir qu'il se laissa emporter dans cet échange particulier, mélange de sensualité et de rires tout simples. Quand elle filait gambader loin de lui il la suivait, lentement, faisait mine de s'approcher plus rapidement puis au dernier moment se détournait, mimait de se désintéresser, regardait ailleurs. Il l'accueillait avec joie lorsqu'elle choisissait de revenir, se laissait aller à ses caresses, lui en prodiguait de même. Quand les étreintes étaient plus chaste il respectait ce choix et se contentait de l'enlacer tendrement jusqu'à ce qu'elle file à nouveau loin de lui. Encore une fois elle s'échappa, féline ; il la regarda s'éloigner en gardant les yeux plongés dans les siens, répondant à son air malicieux par un regard de chasseur, qu'on pourrait facilement qualifier de pervers, le coin des lèvres retroussé et les paupières à demi-closes. Doucement il s'approcha d'elle, pas à pas, comme un prédateur se rapprochant lentement de sa proie pour ne pas l'effrayer, et il tendait la main vers elle. À un moment donné il bondit soudainement et en un instant il était devant la jeune femme, tenant ses bras, son nez contre le sien. Il rit légèrement, un peu comme un gosse mais avec plus de classe pourtant, alors qu'il la contemplait toujours. La lumière déclinait et les ombres des arbres aux alentours se tordaient jusqu'à venir caresser les deux corps enlacés ; le bruit de l'eau était le seul maintenant à percer le silence, car à cette heure de la journée tout était silencieux dans cette partie du Parc où seuls venaient ceux qui cherchaient un peu de quiétude auprès du spectacle enchanteur des fontaines qui semblaient aspirer les dernières lueurs du soleil pour les changer en lueurs de lune et les renvoyer au ciel en multiples petites éclaboussures. L'ambiance était d'une incroyable plénitude. Un soupçon de romantisme dans l'air, dans la façon dont le vent faisait doucement frissonner les feuillages : c'était exactement ce qu'il leur fallait. Lilian glissa les mains le long des bras de sa cousine et vint se saisir des siennes, entremêler ses doigts aux siens. Il déposa un baiser sur ses lèvres puis, comme il l'entraînait plus près de la fontaine et de ses reflets, chuchota : < Les ambiances nocturnes te vont si bien ... Maintenant c'est à toi de déterminer lesquelles ; le jour est encore là, d'ici à ce qu'il disparaisse, que puis-je faire pour toi, la più bella ? > | |
| | | Chiara Mac Leold
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Mer 24 Sep - 3:34 | |
| "Je vois que ton italien s'améliore...!" affirma-t-elle avec un grand sourire, heureuse de l'entendre la complimenter, même si elle ne recherchait pas essentiellement cela. Pourtant, c'était toujours plaisant d'attirer les regards, de sentir que l'on plaisait à quelqu'un. Elle aimait ça, elle ne s'en cacherait pas. Elle aimait sentir que les hommes la désiraient des yeux et ce, même si elle ne voulait pas tous les avoir dans son lit... Avec Vitaly, ça avait tourné comme ça, mais c'était rare, quand même... On regarde, mais on ne touche pas, hein...! Chiara profita de ce petit jeu afin de laisser ses hormones rêver de ce qu'elles pourraient bien obtenir ensuite. Certes, c'était plaisant de s'imaginer la suite, mais pour eux deux, tout était différent puisqu'ils avaient déjà goûté aux formes et au corps de l'autre. Pourtant, le jeu n'en valait pas moins la chandelle et l'italienne devait avouer désirer profiter un maximum de cet état d'esprit pendant qu'il en était encore temps. Elle ferma les yeux lorsque Lilian affirma qu'il pouvait faire ce qu'elle voulait, comme s'il était à son service. Elle s'était également déplacée vers la fontaine, esquivant de temps en temps ses baisers avec des rires emplis d'une joie de vivre impossible. Qui aurait cru que cette jeune fille sage et compréhensive deviendrait complètement délurée et extravertie après le dernier départ de sa mère...? De toute façon, ici, loin de son père, loin de ses grands-parents, loin de tout, elle pouvait enfin vivre la vie dont elle avait toujours rêvé. Elle captura les lèvres de Lilian alors qu'elle s'asseoyait sur le rebord de la fontaine, l'entraînant avec elle alors qu'elle finissait par mettre un terme au baiser, laissant choir sa main sur la douce peau de la joue de Lilian. Sa main, ses doigts plutôt, glissaient avec douceur sous le col de sa chemise, mais elle n'alla pas plus loin. Elle mit même, finalement, terme au contact qu'il y avait entre eux deux et tourna légèrement la tête afin de poser son regard sur la fontaine. Face à Lilian, pourtant, la jeune femme glissa ses doigts dans l'eau comme une enfant qui tenterait de s'en saisir en la voyant s'échapper sans cesse. "Tu te plais à travailler chez Agent Provocateur? Je veux dire... C'est évident que tu es à ta place, mais tu n'aurais pas besoin de travailler, non? Ta famille doit être suffisamment bien garnie pour t'offrir tout ce dont tu as envie? " murmura-t-elle en redressant le regard vers Lilian, les yeux légèrement questionneurs. En fait, on voyait bien à son expression que ce n'était pas réellement le sujet de conversation auquel elle voulait en venir, mais il fallait bien commencer quelque part, vous ne croyez pas? La belle jouait doucement avec ses doigts, rabaissant le regard afin de ne pas, encore une fois, conserver un contact visuel avec Lilian. Pourtant, elle finissait toujours par craquer, elle finissait toujours par relever les yeux vers lui, éprise du charme qui émanait de tout son être. Lilian devait certainement être un fin manipulateur et pourtant, Chiara ne pouvait s'empêcher de penser qu'il était l'homme idéal. Simple, il allait droit au but sans jamais tourner autour du pot. C'était ce qu'elle aimait. Le romantisme pouvait avoir sa place, quelques fois, mais pour les autres, elle aimait que tout soit clair, étant elle même du genre à crier haut et fort ce qu'elle voulait, sans cacher ses convictions. Ce pouvait certes être une qualité, bien qu'elle en ait souvent retiré du malheur évident. Rares étaient ceux qui aimaient que vous leur lanciez leurs quatre vérités en pleine face, souvent, ils ne prenaient pas bien la chose. Et on ne pouvait pas dire que ce sentiment ne fut pas normal... "Hum... Je veux dire... Je ne sais pas... Tu ne préfèrerais pas profiter au maximum de ta jeunesse au lieu d'être forcé de suivre les heures gavantes du boulot?" fit-elle en conservant, pour l'instant, son regard fixé au beau milieu de la fontaine. Elle avait parlé d'une voix douce, tentant de connaître un peu plus les motivations de Lilian afin de travailler aussi tard le soir, avec un horaire aussi peu, elle s'en doutait bien, maléable. Il ne devait pas pouvoir se permettre d'arriver en retard ou même, de ne pas venir, contrairement à un emploi ou personne ne se rendrait compte si vous n'étiez pas là. Bon, le travail n'avancerait pas, certes, mais quand même... Pour ces quelques heures, voire ces quelques demi-heures avant le coucher du soleil, elle espérait en apprendre davantage sur la vie de son cousin. Elle aimait bien apprendre à connaître les gens, cela lui montrait qu'ils n'avaient pas tous le même genre de caractère. Souvent, elle apprenait beaucoup seulement en posant des questions. Elle était curieuse, la jeune femme... Et puis, ajoutant, sur une touche humoristique un joli: "À moins que tu ne profites déjà suffisamment de ta jeunesse et qu'il faille te calmer un peu..." Son ton, malicieux, laissait sous-entendre bien des choses, mais il rajoutait une pointe de douceur, de délicatesse et d'humour aux propos que tenaient Chiara, ne désirant pas mettre Lilian en colère, non plus, bien qu'elle n'aurait pas su pourquoi... | |
| | | Lilian Mac Leold The Wolf Behind The Smile
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Dim 28 Sep - 16:59 | |
| < Me calmer, jamais, voyons ! L'absence de toute limite, n'est-ce pas ce qui fait mon charme ? > Comme il disait ceci sa main plongea silencieusement sous la surface de l'eau, juste assez pour mouiller les doigts, et fila vers le poignet de Chiara qu'il couvrit lentement de quelques caresses humides, remontant tantôt le long de son bras, toujours sur la zone nue. Quelques gouttes d'or bleu se mirent à perler invisiblement sur la peau soyeuse et Lilian ne put s'empêcher de faire revenir à lui quelques fantasmes aquatiques. Ses doigts coururent encore un instant sur ceux de la jeune femme avant de se décider à les entrelacer, puis il extirpa définitivement sa main de l'eau et la secoua vaguement pour tenter de la sécher. Un instant de silence s'était passé avant qu'il ne reprenne finalement la parole et que son regard, devenu lointain pour un temps, ne se fixe à nouveau sur le visage de sa cousine. Pourquoi ce moment de latence ? Lui qui avait toujours l'esprit vif, se laisser aller à rêvasser en telle compagnie, c'était inimaginable ! Mais peut-être Chiara, sans le vouloir, avait-elle touché un point sensible ; même si elle n'avait fait que l'effleurer, atteindre un point non loin du rivage créait immanquablement quelques remous qui venaient se briser sur les bords et le submergeaient même parfois. Mais Lilian lui-même ne savait pas exactement de quoi il s'agissait : seul son inconscient venait de se hérisser aux sous-entendus d'une vérité dont le conscient ne voulait surtout pas entendre parler. Il sourit à nouveau, ne laissant rien paraître de ses bizarres et vagues troubles intérieurs. < Ma tendre famille paie le loyer et quelques suppléments, mais mes coups de folie doivent venir de ma poche. Je suis bien payé à faire ce que j'aime faire, et les horaires ne sont pas si terribles. Rassure-toi, sublime, je profite de ma jeunesse comme il se doit ... > Le rire très léger qu'il laissa échapper et le regard qu'il partagea avec la jeune femme laissaient clairement entendre que ce qui se passait en cet instant et que tout ce qui était à venir, il le comprenait dans le fait de "profiter comme il se devait de sa jeunesse". Mille autres folies étaient sous-entendues également entre ses deux lèvres étirées, trois cents autres encore dans son petit haussement de sourcil. Néanmoins il laissa rapidement blague à part, car il avait la sensation probablement justifiée que Chiara avait autre chose en tête. Dire qu'il connaissait sa cousine par cœur serait faux, car en vérité, même s'il l'avait déjà enlacée, l'Italienne n'était pas la jeune femme avec qui il avait passé le plus de temps, bien au contraire. Ils ne s'étaient pas rencontrés depuis très longtemps, n'avaient jamais vraiment parlé. Elle semblait vouloir remédier à ça. Quant à Lilian, il ne parvenait pas vraiment à savoir ce dont lui-même avait envie : découvrir le caractère caché derrière ces longs cils séduisants, ou l'ignorer et se concentrer entièrement sur le corps, comme il savait si bien le faire ? Dans l'immédiat il était sûr d'une chose : il voulait finir au lit avec elle, mais pas tout de suite, d'abord il voulait faire durer l'attente, exagérer les préliminaires jusqu'à installer entre eux une tension sensuelle suffisante pour leur faire tourner la tête et qu'ils soient incapables de résister plus longtemps. D'un autre côté il ne pouvait se résoudre à la réduire à l'état de beau corps à prendre : une complicité paraissait s'être déjà petit à petit installée entre les cousins pourtant presque inconnus encore, et son caractère en question était trop proche du sien, trop délicieusement et joyeusement mordant pour qu'il puisse l'ignorer. Oui, qu'il en prenne ou non conscience il avait terriblement envie d'apprendre à la connaître, et pour une fois, une rare fois, les besoins du cœur semblaient prêts à passer avant les besoins du corps. < À l'inverse est-ce que tu ne t'ennuies pas la journée, beauté oisive, à attendre que le soir tombe avec ses paillettes, ses jolis garçons et ses martinis épicés ? Si je ne me trompe pas, tu ne travailles pas ... Ou alors mon erreur est impardonnable et je t'autorise à me plonger tout entier dans la fontaine. > Comme toujours le ton était sérieux mais sous ses mots coulait une gentille ironie. Au fond, si lui bossait chez Agent Provocateur, n'était-ce pas également pour s'occuper et éviter à tout prix de faire de l'amusement et de la débauche qu'il adorait une triste habitude ? | |
| | | Chiara Mac Leold
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Dim 28 Sep - 23:51 | |
| "Peut-être, effectivement, que cela fait ton charme..." murmura-t-elle avec une douceur infinie, se plaisant à se retrouver ainsi démunie face à Lilian. C'est vrai quoi...! Ses doigts la faisaient frémir, l'eau la faisait frissonner, mais au bout du compte, n'était-ce point la même chose. Il ne faisait pas froid pourtant, ce qui pouvait montrer à la jeune femme que c'était davantage les gestes de Lilian qui l'effarouchaient, davantage ses gestes à lui qui faisaient en sorte de la faire se sentir sur un nuage... Ses caresses sur son bras furent suivies par les yeux de la jeune femme, Chiara ayant délaissé le regard profond de Lilian afin de voir ce qu'il allait faire. Ses doigts vinrent s'entrelacer aux doigts fins de l'italienne et Chiara serra délicatement sa main, redressant le regard vers celui qui, en ce moment, aurait droit à tout un privilège...! Elle n'hésiterait pas une seule seconde à faire tout ce qu'il voulait, ne voulant en aucun cas qu'il la pense incapable de le séduire ou de lui arracher un soupir de satisfaction. Elle eut un sourire à sa phrase. C'était bien payé, donc? Apparemment, Lilian n'avait pas le père qu'elle avait parce que même si papa ne semblait pas tellement se préoccupper de sa fille, ce qui était, tout bonnement, le contraire, il lui donnait accès à tout l'argent qu'elle voulait. Sans doute était-il heureux de la voir enfin quitter la maison. Comme ça, il pourrait se concentrer sur autre chose et il pourrait enfin inviter ses prétendantes dans son lit sans risques de se faire prendre. Et puis, il avait un compte exprès pour elle, avec suffisamment d'argent pour lui permettre de vivre dans le luxe, n'allez pas croire qu'il lui donnait accès à toute sa fortune personnelle, franchement, il n'était pas idiot non plus. Sa dernière phrase, pourtant, lui arracha un sourire. "C'est bien ce que je pensais...! Mais c'est tant mieux...!" murmura-t-elle en se rapprochant légèrement de Lilian, glissant avec délicatesse et sensualité une jambe par-dessus celle de Lilian, au niveau du genou. Leurs main enlacées, la jambe au-dessus de la sienne, tout ça faisait-il réellement partie d'un jeu? Parce que si c'était le cas, il y aurait nécessairement un perdant et Chiara n'avait pas de doutes quant à l'identité de celui-ci... Ou de celle-ci... Car effectivement, elle risquait de s'attacher beaucoup plus à Lilian que lui ne s'attacherait à elle ce qui risquait évidemment de faire de Lilian un gagnant. Et pourtant, elle espérait encore que ce ne soit pas un jeu. La question de Lilian lui fit froncer légèrement les sourcils et à sa dernière phrase, elle les haussa avec un léger sourire malicieux. Elle se rapprocha de lui, délaissant sa main, posant ainsi ses deux mains sur son torse en se penchant au-dessus de lui, ses mèches entourant avec sensualité son visage. Murmurant au creux de son oreille, alors qu'elle faisait bien attention de ne pas réellement le jeter dans la fontaine, voulant simplement rendre la chose plus intéressante, elle esquissa un sourire. "Hum... Tu as raison. Je ne travaille pas. Et je ne m'ennuie pas... Au contraire... Et si j'ai un petit instant de lassitude, je peux m'installer devant un bon roman et me laisser porter au gré des intrigues... Et oui, ma culture ne s'étend pas qu'aux marques de parfum et de vêtements les plus prestigieuses...!" Elle reporta finalement son regard sur Lilian, plongeant ses yeux dans ceux si accrocheurs du jeune homme. Sa main glissait sous sa chemise, caressant d'un geste gracieux le torse du jeune homme, y déboutonnant le second afin d'avoir plus de jeu... Pourtant, elle s'arrêta quelques secondes, le temps que ça prend pour affirmer: "Pourtant, je dois avouer que ta proposition était tentante... Mais comme tu as vu juste, je vais t'épargner le bain, même si l'eau est bonne...!" Elle le tira doucement vers elle avant de saisir ses lèvres d'un geste félin, comme si elle refusait de le voir s'éloigner et qu'elle le voulait, ce soir, tout entier, rien que pour elle. L'une de ses mains rejoignit la nuque du jeune homme en passant délicatement sur son épaule et dans le creux de son cou alors que l'autre descendit sur sa cuisse, rêvant de pouvoir, encore une fois, y parcourir la main sans les tissus encombrants. Elle se sentait bien en sa compagnie, comme si elle savait qu'elle était en sécurité, comme si elle savait qu'il la protègerait si jamais il venait un malheur quelconque. Sa robe s'était légèrement relevée lorsqu'elle avait posé, quelques instants plus tôt, la jambe sur celle de Lilian et on pouvait maintenant entrapercevoir très clairement le haut de la cuisse de la jeune femme qui ne s'en était pas vraiment formalisée. Après tout, ce n'était pas comme si elle désirait ne pas être provocante et jouer la petite fille sage... D'ailleurs, Lilian avait déjà goûté sa peau donc elle n'avait pas à s'en faire...! | |
| | | Lilian Mac Leold The Wolf Behind The Smile
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Sam 4 Oct - 19:31 | |
| Lilian laissa les doigts fins trouver leur chemin jusqu'à sa peau, appréciant leur contact sensuel contre son torse, savourant la légère indécence dans cette façon de défaire un autre bouton. Ils n'étaient pas seuls sur la place mais la foule était partie depuis un moment déjà, et les quelques passants n'auraient pu se formaliser de voir deux jeunes gens profiter pleinement de leur soirée puisqu'ils étaient en partie dissimulés derrière les ombres du Parc qui s'étiraient et s'étiraient encore à mesure que le soleil déclinait ; le naturel de leur étreinte leur faisait prendre part au paysage. De toutes façons, les deux amants étaient bien loin de soucier de ce que quelques visiteurs acariâtres pouvaient bien penser à les voir s'ébattre : pouvait-il s'agir d'un autre sentiment qu'une simple jalousie ? L'orgueil de la jeunesse de l'héritier Mac Leold lui en faisait douter. Mais il y avait de quoi être jaloux, sans doute, de cette jambe gracieusement posée contre la sienne, de la cuisse offerte sans réserve à ses regards et ses caresses. Il ne se priva pas, d'ailleurs, et dés que le pied finement chaussé se trouva à ses côtés il entreprit d'appliquer quelques frôlements légers sur la cheville, puis sur le mollet. < L'eau est bonne, mais si tu m'y avais vraiment plongé tu te doutes que j'aurai été obligé de t'y attirer à ton tour ... Et quel dommage, je ne voudrais pour rien au monde ruiner ta robe et ta tenue ... > La main était remontée jusqu'à la cuisse, sur toute la zone découverte, et poussait le vice jusqu'à glisser de quelques centimètres sous le tissu, le remonter davantage encore et offrir à la fraîcheur de la soirée une zone de nudité plus étendue. Quand les lèvres gourmandes se posèrent à nouveau sur les siennes il les happa délicatement et répondit au baiser d'une manière cette fois plus tendre que langoureuse. Sa main quitta la cuisse pour venir se glisser derrière la hanche tandis que l'autre se posait doucement sur le ventre de la jeune femme. Il la fit remonter lentement le long de son corps alors qu'il continuait à l'embrasser, les yeux uniquement mi-clos, admirant l'ombre de ses longs cils ; ses doigts caressèrent un instant les côtes puis montèrent effleurer la poitrine avant de terminer leur course sur la joue de l'italienne, son oreille, sa nuque. Lilian s'étonnait lui-même de la façon dont il agissait, si paisiblement, ce soir. Il n'avait bien sûr jamais été homme très violent ni pressant avec les femmes, exceptions mises à part, mais il y avait toujours eu chez lui une certaine fermeté, ou du moins un érotisme toujours clairement exprimé. Aujourd'hui, pourtant, il y avait presque quelque chose de prude dans ses caresses - un comble, une ironie particulièrement mal placée. Il ne se souvenait pas avoir agi ainsi la première fois qu'il avait étreint Chiara, il n'avait jamais été aussi ... tendre. Oui, c'était là ce qui le dépassait : souvent il s'était montré doux, sensible et prévoyant envers ses amantes et conquêtes, mais jamais auparavant, ou du moins pas à son souvenir, n'avait-il laissé place à quelque tendresse. Ses lèvres se détachèrent de celles de la jeune femme alors qu'il se reculait doucement, plongeant son regard dans le sien. Il ne dit rien mais se contenta de la fixer ainsi, songeur. Maintenant qu'il y pensait il y avait en effet quelque chose de particulier avec sa cousine italienne qu'il ne retrouvait pas vraiment dans ses relations avec d'autres. Pas qu'elle soit à ses yeux plus belle ou qu'il croit l'aimer davantage, il n'était de toutes façons pas en position de juger ses propres sentiments, mais paradoxalement il lui semblait percevoir chez elle une certaine ingénuité, pour ainsi dire, les traces d'une confiance complète et abandonnée. Que tout ceci soit vrai ou non, là n'était pas la question : simplement il y avait à ne pas se tromper de la tendresse dans le comportement de Chiara, et la seule réponse que le jeune homme parvenait à trouver était d'agir de même. C'était étrange d'en prendre conscience maintenant, mais c'était savoureux. Lui avait toujours cru que seule la passion primait dans une relation, sur le plan tant physique que psychologique, mais c'était presque comme s'il découvrait à présent d'autres aspects des femmes que même lui n'avait jusque là pas envisagé. Il aurait presque pu en rire ; il se contenta de sourire, sincère. Qui aurait cru que ce serait avec cette jeune femme si sexy et si voluptueuse qu'il expérimenterait ce genre de relation, plus proche en somme du couple simple et tout enamouraché que de l'échange purement sensuel auquel il aspirait ? < Que dirais-tu d'une petite marche ? Le temps se rafraîchit, bouger ne nuirait pas. > Après avoir délicatement relevé puis retiré la jambe de Chiara de son genou il s'était relevé et tendait à présent la main à sa compagne pour l'inviter à faire de même. Son regard était redevenu celui du Lilian habituel, vif d'esprit, plein de désir et de pensées peu chastes, mais une petite ride au coin de son sourire tendait à laisser croire qu'il n'y avait pas que de la perversité chez lui ce soir. < Mais bien sûr, c'est encore à toi de décider ... Madame ? > ajouta-t-il, joueur, avec une petite révérence polie, la main toujours tendue. | |
| | | Chiara Mac Leold
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Dim 5 Oct - 22:02 | |
| Chiara, surprise, mais heureuse qu'il l'invite à marcher, saisit sa main avec grâce et la conserva dans la sienne, replaçant de son autre main sa robe. De un, c'était vrai que le temps s'était raffraîchi et Chiara comprenait parfaitement le fait que Lilian voulait marcher un peu. De deux, il y avait un peu trop de monde ici et Chiara ne s'y sentait pas totalement à son aise. Il n'y avait personne quand ils étaient arrivés, mais quelques gens revenaient d'une promenade et passaient par la fontaine, profitant des derniers rayons du soleil après une journée pluvieuse. La belle, entrelaçant ses doigts à ceux de Lilian, ne savait pas quoi dire afin de ne pas briser l'ambiance. Elle se sentait bien, trop bien peut-être et même si habituellement, elle se fichait bien de casser ou pas l'ambiance, ce soir, on aurait dit que c'était différent.
"Tu te plais, ici? À londres?" demanda-t-elle en fronçant légèrement les sourcils, relevant les yeux vers Lilian, étant pour une fois véritablement attachée à la réponse qu'il pouvait bien lui donner. Elle connaissait Lilian, elle savait qu'il profitait de sa jeunesse et qu'il devait certainement apprécier Londres pour ses grandes rues, ses lumières, ses gens de débaûche et bien sûr, l'activité qui régnait dans toute la ville. Rares étaient les soirs tranquilles ici, tout bougeait sans cesse et c'était certainement ce que Chiara aimait le plus elle aussi. Mais parfois, elle aimerait retourner en Italie, revoir ses amis d'avant, discuter des heures avec son père comme elle l'avait fait si souvent. Mais elle lui avait affirmé qu'elle pourrait se débrouiller seule, à Londres. Et même si elle y arrivait parfaitement, l'ennui, de temps en temps, lui grugeait les entrailles et elle aurait bien aimé serrer son père dans ses bras. Elle jouissait d'une liberté totale, mais on aurait dit qu'il y avait un certain manque dans sa vie, peut-être était-ce le cas de Lilian également...? Pourtant, elle avait du mal à concevoir qu'un gars rejette ce que Londres pouvait lui offrir. Des filles en quantité abondantes, de l'alcool et de la débaûche qui coulaient à flot... Bref, elle se demandait ce qu'ils voulaient de plus... Mais en même temps, les femmes n'étaient pas en reste, non plus puisque les hommes étaient charmants et que nombres d'entre eux semblaient tout droit descendus du paradis ou des revues de mode. Il n'y avait qu'à regarder Lilian pour comprendre que l'italienne disait vrai.
Elle l'avait entraîné, il y avait quelques minutes, deux peut-être, dans un sentier peu éclairé en raison des arbres touffus qui empêchaient les derniers rayons de se rendre jusqu'à eux. Le sentier de gravier plutôt étroit ne laissait la place qu'à marcher deux côtes à côtes, trois peut-être. La beauté de la nature émerveillait Chiara qui se souvint brutalement qu'elle avait oublié le présent de Lilian à l'entrée du sentier.
" Lil...! J'ai oublié tes fleurs à la fontaine...!" fit-elle, légèrement fâchée contre elle-même de ne pas les avoir conservées dans ses mains. Mais non, il avait fallu qu'elle dépose les plantes et qu'elle les oublie... "Je les reprendrai en revenant..." murmura-t-elle tout bas en espérant qu'elles soient encore là. "Essaie de me le faire penser, hein...!" fit-elle avec un léger rire gracieux. Les jardins italiens étaient d'une beauté sans pareille, les sentiers tous très bien entretenus et Chiara en avait tellement vu en Italie qu'elle ne pouvait qu'apprécier les ressemblances entre ces faux jardins et les vrais. Vraiment, les concepteurs avaient tout fait pour que les visiteurs italiens se sentent chez eux, à leur aise. Prenant un nouveau sentier en entraînant Lilian sous le couvert des arbres, un léger rire planait sur ses lèvres et lorsqu'elle vit un long banc, sous un saule, elle ne put s'empêcher d'y attirer son cousin et de le pousser sur le banc, glissant aussitôt son corps fin contre le sien. Le saule avait cette capacité de les cacher plus ou moins à la vue, surtout maintenant que le soleil se coucherait. De toute façon, tout semblait calme pour l'instant... Voluptueuse la Chiara, tout le monde savait ça... Italienne de sang, c'était évident qu'elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds dès sa naissance. Glissant ses mains sur les épaules de Lilian, ses genoux de chaque côté des cuisses de l'américain, elle vint se saisir avec délice de ses lèvres.
"Hum... J'ose croire que tu en as envie, aussi..." murmura-t-elle en écartant ses lèvres, les glissant délicatement à son oreille avant d'en mordiller le lobe et de passer sa langue le long de sa joue jusqu'à ce qu'elle enteprenne de lui voler de nouveaux baisers, plus fougueux, moins timides. Son corps souple aux formes gracieuses se mouvait contre le sien afin de lui donner l'envie de poursuivre leurs ébats. Elle avait détaché un nouveau bouton de sa chemise, lui retirant son veston afin de l'admirer, maintenant, dans une splendide chemise blanche à moitié déboutonnée, qui laissait entrevoir un torse musclé, mais pas trop. Sa robe avait le loisir de ne rien révéler pour l'instant, étant suffisamment ajustée afin que Lilian n'ait pas le choix de détacher, dans son cou, les fins lacets qui la retenaient. Ses épaules nues ainsi que le tissu de la robe qui ne cachait que ses seins sur les côtés étaient certainement une façon de l'attirer à elle... | |
| | | Lilian Mac Leold The Wolf Behind The Smile
Nombre de messages : 123 Date d'inscription : 24/06/2008
Suivi de votre personnage Occupation: Vendeur chez Agent Provocateur, sous-vêtements féminins (a pris une année sabbatique) A déjà...: I Wanna Be Your Dog: (55/100)
| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Dim 12 Oct - 19:51 | |
| Ses doigts accrochés aux siens il la regarda en plissant des yeux, le sourire en coin qui en disait bien plus long que n'importe quelle phrase. < Comment te dire ? Prends Los Angeles pour l'amante régulière, délicieuse mais déjà cent fois explorée ; Londres est la nouvelle, les nouvelles même, pétillante et pleine de surprise, fraîche, qui ne laisse jamais l'ennui se poser sur son sein. Un jour peut-être il faudra que je retourne à la première, mais d'ici là l'autre a des millions de secrets à me murmurer, des millions de baisers à voler et à offrir. Alors, oui, je m'y plais ... > Il ne mentait pas. Il n'y avait rien qu'il regrettait de sa ville natale, sûrement pas ses parents bien sûr, mais pas non plus les quelques amis sincères qu'il avait pu s'y faire, ni même les conquêtes sucrées qu'il avait eu du mal à quitter la date venue mais qui à présent semblaient s'être éclipsées de son esprit, remplacées avec facilité par toutes les autres rencontrées ici. Au fond la vie n'était pas si différente que ça d'Europe en Amérique, du moins de son point de vue focalisé sur un milieu bien particulier, celui de la jeunesse dorée et débauchée. Londres offrait même plus d'avantages : loin de l'Empire Familial direct il jouissait d'une liberté presque sans limite ; l'alcool était accessible plus jeune et il n'avait donc plus à glisser quelques billets supplémentaires ou falsifier ses cartes pour le moindre cocktail ; enfin et surtout les femmes lui semblaient avoir ici infiniment plus de classe que n'importe où dans la Cité des Anges, où il fallait généralement s'attaquer à des proies plus âgées pour espérer trouver le piquant qui était maintenant une généralité. Aussi il avait beau savoir faire preuve de beaucoup d'empathie souvent et dans de nombreux domaines, dans ce cas particulier il se trouvait tout à fait incapable ne serait-ce que d'imaginer qu'on puisse préférer la présence de sa famille à celle de la foule londonienne. Il n'était absolument pas conscient de l'état d'esprit de Chiara en ce moment, ignorant totalement le manque qu'elle ressentait. C'est pourquoi il ne l'interrogea pas à son tour, pour une fois manquant cruellement de délicatesse, et ne réalisant pas l'erreur cruciale qu'il venait de commettre dans son comportement qu'il voulait pourtant celui d'un parfait gentleman. Mais comment lui en vouloir, néanmoins, quand le silence qui suivit ses paroles était si doux et si adapté à l'atmosphère qu'il aurait été plus dommage encore de le briser ? Les seuls sons perceptibles demeuraient la lointaine rumeur de l'agitation nocturne, étouffée par la distance, le frémissement des feuilles dans le vent et le crissement léger des graviers sous les talons du couple à la démarche paisible. Lilian soupira imperceptiblement alors qu'il savourait cet instant, la fraîcheur du soir, le doux contact de la jeune italienne contre sa paume et son épaule. Il lui arrivait d'aimer les choses simples, et le spectacle de quelques gogo-danseuses endiablées n'était pas toujours ce à quoi il aspirait le plus, quoi qu'on en dise. Il ne dit rien, si bien que ce fut finalement Chiara qui parla la première, mais bizarrement le son de sa voix, même légèrement affolée, ne jurait pas le moins du monde avec la tranquillité des lieux. Au contraire la façon qu'elle avait de murmurer faisait penser aux chuchotements d'amants en fuite sous la voûte des bois dans lesquels ils auraient trouvé refuge. Il sourit. < Ne t'occupes pas de ça pour l'instant ... > Pressant son bras il l'invita à continuer la balade, plongeant à nouveau dans l'agréable ambiance tamisée qui ne semblait pas avoir été troublée un seul instant. Le sentier défila, devint un nouveau, et il se laissa entraîner par sa cousine sans protester lorsque celle-ci avisa le fameux banc, vraisemblablement quelques idées derrière la tête ... Il s'y assit et l'observa prendre place à son tour. Comme elle lui grimpait dessus et que la langueur semblait atteindre un point à partir duquel il serait difficile de faire marche arrière, Lilian se trouva tout étonné. Il ne croyait pas rêver quand il avait l'impression que sa charmante compagne lui faisait des propositions indécentes qui impliquaient le fait de conclure ici, sous cet arbre ... Soit il avait définitivement l'esprit pervers au point de se faire des idées pareilles ... Soit il s'avérait qu'il ne connaissait pas encore tout à fait la jeune femme et que sous ses airs tantôt assez gentils se cachait plus de volupté encore qu'il n'aurait pu en rêver. Vraisemblablement elle était encore pleine de surprises ! Quoique troublé par ce brusque changement, de la tendresse presque timide à une fougue brûlante et dévorante, il s'adapta bien vite à la situation. Qui s'en serait plaint ? Il accueillit ses baisers par les siens, lui rendit sa passion avec autant de force ; à l'entremêlement de leurs lèvres il invita les langues dans une danse effrénée et langoureuse. En peu de temps sa veste lui fut retirée ; des mains froides jouaient sur lui, des courbes brûlantes se mouvaient indécemment contre son corps ; on mordillait son cou, on soufflait de la séduction à son oreille : comment aurait-il pu demeurer stoïque ? Il s'embrasa, oublia le lieu et les convenances, et même la pensée qu'on pourrait les surprendre n'aurait pu l'arrêter - au contraire elle ne faisait que renforcer l'excitation de ces ébats interdits. < Ne te contente pas de croire ! > siffla-t-il, le souffle déjà court, tout contre elle. Ses bras passèrent derrière ses hanches et se perdirent en caresses multiples dans tous les lieux que pouvaient atteindre ses mains fébriles et affamées ; ses lèvres filèrent goûter le satin de sa peau, jusqu'à son cou, sa gorge. Il l'enlaça plus fortement encore alors qu'il la portait un bref instant pour la poser sur le banc et se permettre ainsi de prendre appuie contre le dossier. Mais juste quand ses doigts, remontés du dos à la nuque, se posèrent sur ce qui sans le moindre doute permettrait de détacher la robe, il s'arrêta. Ses yeux alors mi-clos se rouvrirent et se posèrent sur son visage, avec au fond du regard un sérieux qu'on y trouvait rarement. < Ici, tout de suite ? Tu en es bien sûre ? > Quelle idiotie de sa part de tout stopper pour demander ça alors qu'il aurait dû se contenter de prendre tant qu'on le lui permettait ! La situation était follement excitante, et il n'y avait absolument rien qui entravait son désir et son envie ; mais une bizarre appréhension venait de le saisir à l'idée que l'Italienne puisse changer d'avis en plein milieu, car il ne la connaissait pas suffisamment, il s'en rendait compte, pour deviner jusqu'où elle oserait vraiment aller. Il avait besoin de savoir qu'elle était prête à se rendre jusqu'au bout, en ayant bien conscience des risques de leur position ... Même si cette attention ne lui ressemblait pas. Mais avec Chiara, il se ressemblait de moins en moins ... | |
| | | Chiara Mac Leold
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| Sujet: Re: Just you and me for a walk... [R. Lilian] Lun 13 Oct - 0:26 | |
| "Hum... J'aime bien la façon dont tu décris..." affirma-t-elle avec un léger rire alors qu'elle resserait sa main dans la sienne, maintenant qu'il avait brièvement expliqué les raisons qui le poussaient à demeurer à Londres. Au moins, Chiara, elle, n'avait pas un chez-soi de l'autre côté de l'océan Atlantique, c'était toujours plus simple afin de revoir sa famille... Quoique, niveau famille, elle avait plus l'impression que la sienne était ici avec la quantité de Mac Leold qui habitait à Londres... C'était sans doute la raison pour laquelle on se découvrait des parents éloignés qui finalement, faisaient en sorte que l'on soit cousins ou cousines éloignés d'encore plus loin... Dur dur les arbres généalogiques, Chiara n'avait jamais tenté de reproduire l'arbre des Mac Leold car elle se doutait bien de ne jamais arriver au bout... On ne pouvait jamais réellement savoir si tous les Mac Leold ou tous les Nicolaevitch, sans doute était-ce ce qui mettait le plus d'ambiance entre les gens d'une même famille.
Heureuse lorsque Lilian lui dit de ne pas penser aux fleurs qu'elle avait laissées, elle dut prendre sur elle afin de ne pas lui sauter au cou pour l'embrasser à la folie. On aurait vraiment pu penser à deux amoureux qui se promenaient dans les sentiers pour profiter du beau temps, mais même si ce n'était pas le cas, c'était beau rêver, hein? Et lorsque la belle l'entraîna vers le banc en l'y poussant sournoisement, elle fut surprise de le voir répondre à ses baisers avec autant de force. Elle entremêla sa langue à la sienne lorsque Lilian força ses défenses, n'opposant aucune résistance. Ses mains se voulaient entreprenantes et sensuelles, ce dont elle réusissait, souvent, à faire. Les mots de Lilian, soufflés alors que sa respiration semblait plus courte désormais, la firent rémir. Ainsi donc, il en avait envie. Depuis le début, Chiara avait laissé ses gestes en suspens, n'osant jamais aller trop loin de peur qu'il préfère partir en courant. Et pourtant, là, maintenant, elle se sentait très bien, trop bien peut-être? Elle glissa son corps contre le sien avec une volupté et une sensualité hors du commun, leurs deux corps ne faisant qu'un quasiment, même s'ils étaent toujours habillés. C'était certainement la qualité que l'on donnait, le plus souvent, aux italiens en général, ou même, à tous les gens des pays hispanophones. Le charme faisait partie intégrante de leur être.
Les mains de Lilian grimpaient dans son dos, la laissant frémissante contre un être tout aussi languissant. Elle voyait bien que le désir de Lilian se faisait lui aussi sentir. Elle adorait se sentir désirée, comprendre que l'homme qu'elle tenait dans ses bras se languissait de ce qu'elle avait à lui donner, de tout ce qu'elle pouvait lui faire ressentir. Elle aimait voir le désir enflammer tout un être alors qu'il renversait les positions, elle-même se retrouvant maintenant contre le dossier, Lilian pouvant ainsi s'appuyer contre celui-ci afin d'aller plus librement contre la jeune femme. Elle aimait dominer, autant comme elle aimait qu'on la domine. Elle sentait les doigts de Lilian monter dans son dos, sa bouche contre son cou, ses lèvres embrasser sa gorge... Elle ne pouvait demeurer indifférente à ses baisers et son corps répondait parfaitement à cette attraction qu'éprouvait la jeune femme pour ce jeune homme aussi charmant. Elle crut bien qu'il détacherait sa robe afin de dévoiler le soutien-gorge qu'elle avait acheté en sa compagnie, mais elle le sentit se raidir et le vit s'éloigner de quelques centimètres, comme s'il hésitait tout à coup. Elle tenta de l'attirer à elle avec douceur, mais elle finit par glisser tendrement une main sur sa joue. Elle allait lui demander si quelque chose n'allait pas, mais elle n'en eut pas l'occasion puisque Lilian parla en premier. Il pourrait toujours la surprendre! et chaque fois qu'elle voyait apparaître en Lilian un trait qu'elle ne connaissait pas ou peu, elle adorait ça. Un léger sourire vint poindre sur ses lèvres lorsqu'il lui demanda si elle était vraiment prête à le faire ici, sous un chêne. C'est vrai que le temps redevenait frisquet, mais en même temps, sa peau était tellement chaude que même la glace n'aurait pu la refroidir.
"Le seul détail qui pourrait m'en empêcher, ce serait toi..." murmura-t-elle à son oreille en l'attirant à lui pour l'embrasser encore.
C'était vrai que la situation était excitante et ce, même s'ils risquaient de ne pas se faire prendre à cette heure pour le moins tardive. Au pire, deux amoureux prenant leur marche pourraient tomber sur eux, mais ils comprendraient, vu que la plupart des parents y amenant leurs enfants étaient déjà rentrés depuis longtemps. Ses mains glissèrent sous l'ouverture qu'elle avait déjà crée dans la chemise de Lilian et elle défit avec langueur et appétit les derniers boutons qui la fermaient, saisissant finalement le fin tissu pour la lui retirer complètement, prenant bien garde de laisser ses doigts frôler tout son bras, et même son épaule en même temps. Elle laissa la chemise sur le veston, afin que celle-ci ne soit pas trop sale, elle était blanche après tout, puis elle saisit avec délicatesse les mains de Lilian pour les poser dans son cou, voulant quasiment le forcer à détacher sa robe, l'attirant à lui avec de plus en plus de force. Elle mordilla fébrillement la lèvre inférieure de Lilian sans lui faire mal pourtant, se saisissant de ses lèvres avec une fougue renouvelée. Ses mains, libres maintenant que c'était Lilian qui était au-dessus d'elle, se permettaient de toucher et de caresser les innombrables parties du corps qu'elles pouvaient atteindre. Le corps de Lilian sous ses doigts, son torse, ses muscles, ses épaules, tout y passait alors que ses mains glissaient avec délice et lenteur sous le pantalon de ce dernier, n'y faisant que quelques centimètres par contre, simplement pour donner l'envie de continuer.
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